Narratrice : Salut, je m’appelle Liam et j’adore jouer au basket.
Je joue toutes les semaines avec mon équipe, les Eclairs. Mais y’a quelques mois, j’ai pas pu jouer du tout pendant un bout de temps parce que je suis tombé et j’ai eu une commotion cérébrale.
J’avais déjà entendu parler des commotions cérébrales. Par exemple, je savais qu’une commotion, ça arrive quand on tombe ou quand on reçoit un coup tellement fort que ça blesse le cerveau. Je savais aussi qu’on a pas besoin de se cogner la tête pour avoir une commotion cérébrale. Une fois, mon cousin en a eu une parce qu’il s’est fait foncer dedans en jouant au foot.
Moi aussi je me suis fait mal une fois. Ils ont fait une radiographie parce qu’ils pensaient que je m’étais cassé la cheville. Mais elle était juste foulée. Quand j’ai eu ma commotion cérébrale, c’était vraiment pas pareil. J’avais rien, même pas de bleu. Mais c’était quand même très grave. J’ai dû faire certaines choses pour aller mieux.
On peut tous se protéger le cerveau. Il faut porter un équipement de protection bien ajusté, en bon état et adapté à ton sport. Tu dois aussi suivre toutes les règles. Au basket, on n’a pas le droit de pousser les autres joueurs ni de donner des coups de coude.
Au début de la saison, notre entraîneuse nous a parlé du « code de conduite pour les commotions cérébrales ». On dirait un code secret, mais tout le monde le connaît et tout le monde promet de le suivre. Ça veut juste dire avoir les bons comportements comme respecter les autres et le dire à un adulte quand quelqu’un se blesse.
Quand j’ai trébuché et que je me suis cogné la tête sur le sol, je me suis relevé et je voulais continuer de jouer. Mais mon entraîneuse m’a dit que même si je me sentais bien, je devais sortir du terrain. Vu que j’avais accepté notre code, je savais que si jamais je me faisais mal, je devais parler à un adulte (comme mon entraîneuse, l’arbitre ou un parent). Il faut demander de l’aide parce que si tu continues à jouer quand tu es blessé, ça peut empirer les choses. Donc quand ça m’est arrivé, même si je voulais vraiment continuer de jouer, j’ai dit à mon entraîneuse que ma tête me faisait mal.
Si tu te fais mal au cerveau et que tu as une commotion cérébrale, tu pourrais ressentir de choses bizarres et agir autrement que d’habitude. Ça, c’est parce que le cerveau contrôle toutes sortes de choses, comme ta pensée, tes mouvements et ta mémoire. Une commotion peut avoir ce genre d’effets là. On appelle ça des symptômes.
Mon entraîneuse m’a demandé si je ressentais d’autres choses en plus de mon mal de tête. Par exemple, des vertiges ou une envie de vomir. Elle m’a aussi demandé si je trouvais la lumière ou les bruits plus forts que d’habitude. Elle m’a expliqué que certains symptômes n’arrivent pas tout de suite, mais plus tard. On peut avoir du mal à penser ou à se souvenir des choses qui viennent de se passer. On peut aussi avoir l’impression d’être confus ou plus lent. Les commotions cérébrales peuvent aussi te rendre de mauvaise humeur. Tu peux même avoir du mal à t’endormir ou être très fatigué et avoir envie de dormir tout le temps.
J’étais fâché d’être obligé d’arrêter de jouer. Mon entraîneuse m’a rassuré en me disant que la plupart des gens guérissent d’une commotion cérébrale si on demande de l’aide et qu’on laisse d’abord son cerveau se reposer.
La 1re leçon ? Si tu te fais mal à la tête, tu dois arrêter de jouer tout de suite. Si quelqu’un te frappe ou si tu tombes et que tu te cognes la tête, pour toi, le match est fini.
La 2e leçon ? Dis à un adulte que tu te sens pas bien. Avertis quelqu’un — le plus tôt possible.
Ma maman est venue me chercher et m’a emmené chez le médecin. Je pensais devoir faire une radiographie comme pour ma cheville. Mais le médecin m’a dit que les commotions cérébrales ne se voient pas sur les images. Elle m’a juste posé quelques questions et elle a fait quelques vérifications. Pas de quoi avoir peur !
Le médecin a dit que j’avais une commotion cérébrale et que j’avais besoin de me reposer. Elle m’a dit que c’était comme pour ma foulure. Je devais arrêter de jouer pendant quelque temps. Mais cette fois-ci, c’était mon cerveau qui devait aller mieux.
Elle m’a dit que je devais arrêter d’aller à l’école et de ne pas jouer au basket jusqu’à ce que j’aille mieux. Je devais suivre les programmes spéciaux de mon école et de mon équipe de basket avant de revenir en toute sécurité. Le médecin m’a aussi dit de faire très attention aux sensations que je ressentais. Je devais arrêter mes activités si mon mal de tête empirait ou si je ressentais d’autres symptômes de la commotion cérébrale.
La 3e leçon ? Je pense que c’est super important de voir un médecin ou un infirmier praticien pour savoir comment faire pour aller mieux !
La plupart des gens guérissent vite. Mais parfois, il faut être très patient avant de guérir d’une commotion cérébrale. Certaines personnes peuvent avoir mal à la tête ou des problèmes de mémoire, ou juste se sentir mal pendant longtemps.
C’est bizarre à dire, mais c’était difficile de rester à la maison. Regarder la télé et ma tablette, ça me faisait mal à la tête et aux yeux. Je pouvais pas lire plus que quelques pages de mon livre. Parfois je me sentais bien le matin, mais quand je faisais beaucoup de choses à la suite, je recommençais à me sentir mal.
La 4e leçon ? Aller doucement et faire souvent des pauses. Chaque commotion cérébrale est différente. Chaque personne guérit à sa manière.
Au bout de deux jours, j’ai commencé à me sentir mieux. Je pouvais lire un chapitre entier de mon livre. Avec mon papa, on a marché jusqu’au magasin et j’ai pas eu mal à la tête.
Le médecin m’a dit que dès que je pouvais faire des choses comme ça sans ressentir de symptômes, je pourrais passer à l’étape d’après. À chaque étape, tu essaies d’en faire un peu plus pendant plus longtemps. Tant que tu te sens bien, tu peux passer à l’étape suivante. La prochaine étape pour moi, c’était de pouvoir faire quelques paniers dans mon jardin pendant 15 minutes.
J’avais un peu peur quand on m’a permis de retourner à l’entraînement avec mon équipe. Tout le monde savait que je venais d’avoir une commotion cérébrale, donc ils faisaient très attention de ne pas me bousculer, même juste un peu. Mes coéquipiers m’ont demandé comment je me sentais et ils m’ont dit que je leur avais manqué. On m’a même demandé ce que ça faisait d’avoir une commotion cérébrale. J’ai parlé de tout ce que j’ai appris... comme je t’en parle à toi !
Maintenant que je n’ai plus aucun symptôme de ma commotion cérébrale, que je suis revenu à l’école et que je fais mes devoirs, mon médecin m’a dit que je pouvais participer aux matchs, comme avant. Je suis maintenant un expert sur les commotions cérébrales et je sais que mon cerveau est super important et génial. Tout comme le tien ! N’oublie pas les leçons que tu as apprises dans cette vidéo pour continuer de pratiquer le sport que tu adores en toute sécurité... comme moi avec le basket.