Programme ontarien des services en matière dautisme

Erik

Bonsoir tout le monde et merci de nous avoir rejoints ce soir. Bienvenue au forum téléphonique provincial du ministère des Services à l’enfance et à la jeunesse sur le Programme ontarien des services en matière d’autisme. Ce soir, nous sommes en direct avec le ministre des Services à l’enfance et à la jeunesse, Michael Coteau, qui est accompagné de Sarah Hardy, la directrice de l’Équipe du Projet de mise en œuvre du Programme ontarien des services en matière d’autisme. Ensemble, ils répondront à toutes les questions que vous êtes susceptibles de vous poser. Je m’appelle Erik et je serai l’animateur du forum de ce soir. Vous pouvez à tout moment poser une question au ministre Coteau et à Sarah Hardy en appuyant sur la touche 3 du clavier de votre téléphone. Ce soir, nous voulons entendre vos réflexions et les interrogations de votre famille quant au Programme ontarien des services en matière d’autisme. Le ministère des Services à l’enfance et à la jeunesse a opté pour ce format ce soir car la conférence téléphonique est le moyen le plus interactif de mener le forum et d’écouter vos questions et expériences.

Erik

De plus, comme vous le savez toutes et tous, le forum de ce soir est enregistré et sera mis à la disposition du public sur le site Web du ministère, en tapant ontario.ca/autisme. Une transcription du forum téléphonique sera également disponible sur le site Web. Afin de respecter votre vie privée, nous n’utiliserons que nos prénoms durant le forum et n’aborderons aucun cas particulier. Ce soir, nous vous invitons à participer et à poser des questions. Je vous prierai d’essayer de faire en sorte que vos questions soient les plus brèves possibles, pour que nous puissions entendre le plus grand nombre de personnes possible ce soir. Vous pouvez à tout moment poser une question au ministre Coteau et à Sarah Hardy en appuyant sur la touche 3 du clavier de votre téléphone, ce qui vous permettra de rejoindre la liste des questions, une file d’attente virtuelle grosso modo, pour pouvoir poser vos questions.

Erik

À présent, une nouvelle fois pour toutes celles et ceux qui nous rejoignent, bonsoir et bienvenue au forum téléphonique provincial du ministère des Services à l’enfance et à la jeunesse sur le Programme ontarien des services en matière d’autisme. Ce soir, vous êtes en direct avec le ministre des Services à l’enfance et à la jeunesse, Michael Coteau, et Sarah Hardy, la directrice de l’Équipe du Projet de mise en œuvre du Programme ontarien des services en matière d’autisme. Je m’appelle Erik et je serai l’animateur de cette soirée. Ce soir, nous voulons entendre vos réflexions, vos expériences et les questions de votre famille quant au Programme ontarien des services en matière d’autisme. Tout au long du forum de ce soir, je tiens à vous rappeler que vous pouvez à tout moment poser une question en appuyant sur la touche 3 du clavier de votre téléphone, ce qui vous permettra d’accéder à la liste des questions, une file d’attente virtuelle grosso modo, pour pouvoir poser votre question au ministre. Si votre question n’est pas posée ce soir, nous vous invitons à vous joindre à nous lors du prochain forum téléphonique, le 17 janvier. À n’importe quel moment, si vous souhaitez obtenir de plus amples renseignements, nous vous invitons à visiter notre site Web ontario.ca/autisme, où vous trouverez des précisions sur le Programme ontarien des services en matière d’autisme, y compris sur les derniers changements apportés au programme qui prendront effet le 15 janvier. Pour ouvrir le forum, j’ai le plaisir de vous présenter le ministre Michael Coteau. Bienvenue, Monsieur le Ministre.

Ministre Coteau

Bonsoir. Merci beaucoup, Erik. Et je voudrais saluer toutes les personnes qui se sont jointes à nous pour cette conférence téléphonique. On m’a dit que près de 600 personnes s’étaient inscrites et que plusieurs centaines de personnes étaient actuellement en ligne. Alors je vous remercie de prendre le temps, ce soir, de participer à notre téléforum provincial sur le Programme ontarien des services en matière d’autisme. Je m’appelle Michael Coteau et je suis le ministre des Services à l’enfance et à la jeunesse de la province. Je suis ici ce soir pour parler du Programme ontarien des services en matière d’autisme, autrement appelé POSA, et des nouveaux changements que nous effectuons ce mois-ci. J’aimerais aussi vous écouter et répondre à certaines des questions que vous pouvez vous poser. Sarah Hardy, qui est la directrice de l’Équipe du Projet de mise en œuvre du Programme ontarien des services en matière d’autisme au ministère des Services à l’enfance et à la jeunesse, est avec moi ce soir pour m’aider à répondre à ces questions. Je veux m’assurer que vous disposez de tous les renseignements qu’il vous faut pour accéder aux services du POSA de la manière la plus aisée possible.

Ministre Coteau

J’aimerais commencer par vous donner un aperçu du programme et des changements que nous apportons. Notre objectif est d’offrir des services flexibles, personnalisés et adaptés aux besoins et aux forces des enfants et des jeunes, quel que soit leur âge. Il nous tient également très à cœur de permettre aux familles de prendre une part active aux soins de l’enfant. En juin dernier, nous avons lancé le nouveau POSA et des familles ont commencé à être admises au sein du programme par le biais d’un guichet unique dans leur région. En décembre dernier, nous avons annoncé que nous allions donner choix, uniformité et confiance aux familles d’enfants et de jeunes atteints d’autisme en introduisant une option de financement direct à l’égard des services comportementaux fondés sur des données probantes, et en apportant des améliorations au programme qui rendront les services efficaces. À partir du 15 janvier, les familles qui bénéficient du programme pourront choisir de recevoir les services auprès de l’un des fournisseurs régionaux de l’Ontario ou de recevoir un financement direct afin de se procurer des services comportementaux fondés sur des données probantes auprès d’un fournisseur privé.

Ministre Coteau

Les autres changements que nous effectuons au cours du mois comprennent l’augmentation du taux horaire maximal pour les services comportementaux fondés sur des données probantes obtenus dans le cadre du POSA de 39 dollars l’heure à un maximum de 55 dollars l’heure pour les familles qui optent pour un financement direct. La communication de nouvelles exigences de qualification pour les superviseurs cliniques afin que les familles soient certaines qu’elles reçoivent des services comportementaux uniformes et de grande qualité. Et la mise en œuvre d’un processus d’examen clinique indépendant afin de donner aux familles bénéficiant du POSA l’occasion de demander l’examen d’éléments clés du plan comportemental de leur enfant si elles n’approuvent pas le plan.

Ministre Coteau

Le site Web du ministère, à l’adresse ontario.ca/autisme, contient davantage de précisions concernant tous ces changements apportés au programme et annoncés en décembre. Après le 15 janvier, nous publierons également des mises à jour qui donneront de plus amples renseignements et des ressources supplémentaires, alors je vous invite à revenir nous voir. Ce programme a été façonné par les voix des parents et des fournisseurs de soins. Nous disposons d’un solide programme, qui permettra aux jeunes atteints d’autisme de réussir ici, en Ontario. C’est pourquoi je tiens à prendre un instant simplement pour vous remercier de votre action en faveur de cette cause, de votre dévouement et de votre engagement. Je ne veux pas prendre trop de temps, parce que je veux vous écouter. Mais avant que nous ouvrions officiellement le standard aux questions, j’aimerais juste céder la parole à Sarah, qui a quelques mots à dire, puis nous repasserons à Erik et nous attaquerons les questions. Sarah?

Sarah Hardy

Merci beaucoup, Monsieur le Ministre, et merci encore à tous les participants au forum de ce soir. C’est un réel honneur d’être là au côté du ministre pour aider à répondre à certaines de vos questions. Je tiens simplement à prendre un instant pour faire état des progrès que nous avons réalisés depuis que le ministre et moi avons eu l’occasion de parler avec les familles, l’été dernier. Comme l’a mentionné le ministre, le nouveau Programme ontarien des services en matière d’autisme a été mis en œuvre en juin dernier, et c’est un programme dont nous sommes très fiers. Nous avons considérablement modifié la prestation, en Ontario, des services en matière d’autisme en rationalisant l’accès pour les familles, en offrant des services personnalisés et flexibles, ainsi qu’en adoptant une approche collaborative et axée sur la famille de la prestation des services.

Sarah Hardy

Et, bien que nous soyons conscients que ce n’est qu’un début et que les familles continuent d’effectuer la transition vers le programme, j’ai le sentiment que nous avons réalisé des progrès positifs. De plus, les changements dont nous venons de parler avec le ministre et qui ont été annoncés en décembre prennent vraiment appui sur cette base solide en introduisant une nouvelle option de financement direct ainsi que les améliorations du programme qu’il a présentées. Les changements les plus récents, qui prendront effet lundi, sont le résultat d’un vaste processus de consultation et de discussion avec notre Comité consultatif du POSA, notre comité d’experts cliniciens, les fournisseurs de services, les parties prenantes et, surtout, les familles. Les conseils et les commentaires que nous avons glanés nous ont véritablement conduits où nous en sommes aujourd’hui. C’est la raison pour laquelle je fais écho aux propos du ministre en vous remerciant pour tout cela. Je crois que je ne vais pas en dire plus. Erik, je pense que le ministre et moi-même sommes prêts à répondre aux questions.

Erik

Hé bien nous avons effectivement des questions en direct qui arrivent. Merci Monsieur le Ministre Coteau et Sarah Hardy d’avoir donné le coup d’envoi du forum. Rapidement, j’aimerais rappeler à toutes les personnes qui nous rejoignent que si vous avez une question à poser en direct, nous voulons vous entendre. À tout moment, vous pouvez appuyer sur la touche 3 du clavier de votre téléphone. Vous aurez la possibilité de poser une question en direct. Il s’agit bien sûr du forum téléphonique provincial du ministère des Services à l’enfance et à la jeunesse sur le Programme ontarien des services en matière d’autisme. Appuyez sur la touche 3 à tout moment pour poser une question en direct. Nous allons aller chez Michelle, qui va poser la première question en direct. Bienvenue, Michelle. Vous nous rejoignez en direct. Allez-y, je vous en prie.

Michelle

Bonsoir. J’ai une question. À combien d’enfants prévoyez-vous de fournir des services cette année? Il me semble que l’année dernière, environ 3 500 enfants recevaient des services intensifs, pas des services quotidiens d’ACA fondés sur des données probantes. Alors j’essaie juste de cerner le nombre d’enfants cette année? Il doit y avoir un nombre prévu lié au montant des fonds qui seront répartis entre les fournisseurs régionaux. À combien d’enfants est-il prévu de fournir des services fondés sur des données probantes, cette année? Et aussi, juste par curiosité, pourquoi le ministère n’a-t-il pas décidé de laisser les parents recevoir l’argent au lieu de s’adresser aux fournisseurs régionaux, parce qu’il me semble que c’est plutôt plus rentable comme ça?

Ministre Coteau

Alors, bonsoir. Merci beaucoup pour la question, Michelle. Je vais commencer par le second point. À vrai dire, le financement direct consiste à donner l’argent aux parents. La raison pour laquelle nous confions l’administration aux fournisseurs régionaux est qu’il nous faut un genre de mécanisme pour répartir l’argent. Donc en fait, je pense que vous devriez considérer les bureaux régionaux comme l’agent de répartition de ces ressources plutôt que de considérer que l’argent leur est donné avant d’être donné aux parents. Le fait est qu’au ministère, nous ne disposons pas de l’infrastructure permettant d’acheminer cet argent aussi vite que nous le souhaiterions, et que les fournisseurs régionaux constituaient la meilleure solution. La décision, en nous efforçant de nous tourner vers les personnes qui seraient les plus à même d’assurer la prestation de ces services, a été difficile. Mais compte tenu de leur implantation actuelle en Ontario et de leur capacité de transférer l’argent au plus vite, nous sommes convaincus que les fournisseurs régionaux constituaient le meilleur choix possible pour nous.

Ministre Coteau

En ce qui concerne la première question et le flux de jeunes admis au sein du programme la première année, nous avons toujours dit dès le départ qu’il serait très difficile pour nous de pouvoir prévoir précisément le nombre exact de jeunes qui auraient accès au programme. Ça dépend vraiment d’où ces jeunes se trouvent. Ça dépend de la liste d’attente dans cette région particulière. Mais notre objectif est d’exploiter à son maximum notre capacité de distribuer cet argent s’ils choisissent un financement direct ou d’admettre les jeunes au sein des programmes régionaux. Le fait est qu’il y a désormais davantage de ressources allouées aux fournisseurs régionaux. Ils auront ainsi la possibilité d’augmenter leur capacité d’assurer ce niveau de prestation. Et avec le financement direct, nous donnerons à plus de personnes la possibilité de se manifester et d’accéder aux programmes de leur choix. Donc c’est difficile de donner un chiffre. Tout ce que nous savons, c’est que notre objectif cette année est de réduire cette liste d’attente et le temps d’attente. Alors je ne sais pas, Sarah, si vous souhaitez ajouter quoi que ce soit.

Sarah Hardy

Oui. Je suis entièrement d’accord. Et je pense que l’un des changements les plus importants que nous avons effectués en juin était en fait de supprimer ou de modifier les paramètres du programme précédent pour réellement introduire ce que j’ai mentionné concernant des services personnalisés et flexibles axés sur les besoins des enfants. Donc ça n’a rien à voir avec notre ancien Programme AAC où tout était très précis et où les enfants recevaient des services en blocs. Et c’était très précis, deux à quatre heures. Les services de ce type sont beaucoup plus faciles à prévoir que des services personnalisés fondés sur les besoins. Donc nous n’en sommes qu’à nos balbutiements pour ce qui est de déterminer quels services sont fournis et quels enfants sont admis au sein du programme. Et il va falloir du temps pour suivre réellement les répercussions de ces changements. Mais comme l’a dit le ministre, nous continuons, année après année, d’investir considérablement pour étendre notre système de services afin que davantage d’enfants bénéficient de ces services.

Ministre Coteau

Merci Michelle.

Sarah Hardy

Et Erik, je pense que nous sommes prêts pour la question suivante.

Erik

Nous avons une autre question en direct prête à être posée sans tarder. Pour toutes les personnes qui nous rejoignent, encore une fois, si vous souhaitez poser une question en direct, appuyez à tout moment sur la touche 3 du clavier de votre téléphone. Nous allons à présent nous tourner vers Phil pour notre prochaine question en direct. Bienvenue, Phil. Vous nous rejoignez en ligne en direct. Allez-y, je vous en prie.

Phil

Merci Erik et bonsoir à Michael et Sarah. Merci de répondre à ma question.

Ministre Coteau

Bonsoir.

Phil

Ma question concerne le financement direct. Alors c’est probablement la question typique que se posent de nombreux parents. Je vais vous donner un exemple spécifique, cela dit. Les parents de cet enfant ont été proactifs et ont décelé tôt les problèmes de leur fils, à deux ans. Puis, au cours des huit mois qui ont suivi, ils ont fait évaluer leur fils et il a officiellement été ajouté à la liste d’attente ontarienne en vue d’obtenir des services, en juillet 2017. Alors dans ce cas, l’enfant est désormais âgé de trois ans et demi, et attend toujours un financement des services. Ce que j’aimerais savoir, c’est quand les parents peuvent-ils s’attendre de façon réaliste à être contactés pour entamer le processus en vue d’obtenir un financement direct, et quelles seront les étapes de ce processus, et combien de temps ce processus durera-t-il? Enfin, quel niveau de services prévoyez-vous quant au délai dans lequel les parents peuvent s’attendre à recevoir leur premier chèque de financement dans le cadre du nouveau programme?

Ministre Coteau

Bon Phil, je vais juste prendre deux secondes pour répondre à ça puis je cèderai la parole à Sarah. À mes yeux, le simple fait que les parents attendent aussi longtemps pour obtenir les services dont ils ont besoin est inacceptable pour ce ministère. Nous sommes conscients qu’il faut améliorer ça et c’est pourquoi nous avons investi dans ce programme pour réduire ces temps d’attente. Donc j’aimerais simplement dire à ces familles qui ont vécu cette expérience – parce que l’histoire que vous venez de me raconter est une histoire que j’ai entendue à de nombreuses reprises aux quatre coins de la province – que nous faisons ça et adoptons ce nouveau modèle pour essayer d’éviter qu’il y ait un tel temps d’attente. Et pour ce qui est du processus, de l’étape suivante pour une famille dans un scénario de ce type, je m’en remets à Sarah.

Sarah Hardy

Merci, Monsieur le Ministre. Alors les familles pourront faire le choix d’un financement direct ou de services directs lorsque leur place au sein des services comportementaux sera disponible. Ce qui se produira dans ce cas de figure, est que le fournisseur régional qui gère la liste d’attente communiquera avec ces familles et travaillera en étroite collaboration avec elles. Nous avons créé de nouveaux postes par l’entremise de nos fournisseurs régionaux dont l’intitulé est « préposé·e aux services de soutien à la famille », et ces préposés aux services de soutien à la famille sont vraiment là pour aider les familles à comprendre quelles sont leurs options en matière de services, ce qu’est le POSA et quels sont leurs choix pour leurs enfants. L’autre chose à laquelle un enfant dans le cas dont vous avez parlé pourrait avoir accès, c’est un certain nombre de soutiens fondamentaux; formation, information et ateliers pour les parents, certains services de consultation. Donc dans ce cas, je vous recommanderais, à vous ou à la famille dont vous avez parlé, de communiquer avec le guichet unique, le fournisseur régional, pour obtenir de plus amples renseignements sur les possibilités pour la famille tandis qu’elle continue d’attendre que sa place au sein du POSA se libère. Voilà Erik, je pense, à moins que le ministre veuille ajouter quelque chose, que nous sommes prêts pour une nouvelle question.

Erik

Parfait. Phil, merci beaucoup pour cette question. Nous avons une autre question en direct prête à être posée. Celle-ci nous vient de Dana, de Toronto, qui a une question en direct. Bienvenue, Dana, vous êtes avec nous en direct.

Dana

Bonsoir tout le monde. Alors j’ai parlé avec mon fournisseur régional pour savoir quand je pourrais commencer l’OFD. Ils n’ont toujours pas de nouvelles. Le ministère a donné aux familles la permission de reporter l’admission. J’ai décliné des services qui n’étaient pas fondés sur des données probantes dans le cadre de l’ancien Programme AAC pour attendre l’OFD du nouveau POSA, en supposant que lorsque l’OFD serait disponible, mon enfant recevrait des services. À présent, mon fournisseur régional dit que nous pourrions ne pas bénéficier tout de suite de l’OFD à cause de la fusion des listes d’attente. Est-ce qu’il y avait une sorte de liste d’attente prioritaire? Si les fournisseurs régionaux n’ont pas de nouvelles, quand peut-on espérer en avoir et, pour les familles qui ont reporté l’admission, quelle est notre position sur la liste d’attente?

Ministre Coteau

Oui. Alors comme vous le savez, Dana, dans la province, il y a différentes régions, et dans ces différentes régions, il y a différentes listes d’attente. Mais à partir du 15 janvier, l’admission débutera et les familles pourront commencer à accéder à ce nouveau programme, le programme de financement direct. Mais si vous êtes une famille qui, à titre d’exemple, disons qu’il y a 300 personnes sur une liste dans une région et que vous êtes plus proches de 300 que parmi les premiers, alors ça va prendre plus longtemps que pour ceux qui sont au tout début. Ils vont progresser sur cette liste en fonction de la date d’inscription. Je ne sais pas, Sarah, vous voulez ajouter quelque chose?

Sarah Hardy

Juste un mot sur le report de l’admission. Alors si c’est un choix que vous avez fait de reporter votre admission pour attendre l’OFD, votre date d’aiguillage originelle est conservée et respectée, donc ça ne change pas votre position sur la liste d’attente. Et on vous proposera un financement direct lorsque votre place au sein des services comportementaux se libèrera. Je voulais juste récapituler le processus en ce qui concerne le report, que votre date d’aiguillage originelle est respectée. De telle sorte que si vous avez reporté votre admission et que vous attendez, il se pourrait que vous soyez plus près du haut que du bas. Je n’en suis pas certaine parce que je ne dispose pas de ce renseignement précis. Mais l’important est que les familles sachent que la date d’aiguillage est respectée. Merci.

Ministre Coteau

Merci Erik. Merci Dana.

Erik

Dana, merci pour cette question. Nous allons passer directement à une autre question. Il s’agit de celle de Salwa, d’Oakville. Salwa, vous nous rejoignez en direct. Allez-y, je vous en prie.

Salwa

Bonsoir. Ma première question porte sur la liste d’attente en elle-même. Il y a des différences entre les régions. Certaines sont en mesure de vous donner un numéro réel. La région dont je viens, qui est gérée par l’intermédiaire d’Erinoak, refuse de donner des numéros. Donc je voulais juste savoir pourquoi il y avait une telle incohérence à cet égard. On nous rabâche un calendrier, mais on ne nous donne aucun autre renseignement.

Ministre Coteau

Merci beaucoup – c’est Salwa? Il me semble que c’est Salwa. Merci beaucoup. Mon attente est que selon les directives que nous avons données en tant que ministère, le fournisseur communique l’information relative à la position de la famille sur la liste d’attente. Je sais que certains ont très bien fait ça et que d’autres ont suscité des inquiétudes qui sont parvenues à nos oreilles. Mais je m’attends à ce que les bureaux régionaux soient bientôt nécessairement en position de communiquer ce renseignement afin que les parents puissent mieux planifier l’avenir de leur enfant. Sarah, désirez-vous ajouter quelque chose?

Sarah Hardy

Oui. Je pense que le ministre a entièrement raison. Nous avons donné des consignes relatives à la façon dont les fournisseurs régionaux devraient parler aux familles de ce que signifie leur position sur la liste d’attente. Et je pense que parfois – il est très important de souligner que parfois, si vous figurez en 300e position sur une liste, ça ne laisse pas forcément entendre quel sera votre temps d’attente pour obtenir des services. Ces temps d’attente sont influencés par un certain nombre de facteurs et certains de ces facteurs sont propres aux collectivités. Ainsi, pour une famille en 300e position à Hamilton, ça ne voudra pas dire la même chose que pour une famille en 300e position à North Bay. Il faut donc absolument envisager ça en fonction du contexte local, et ce sont les conversations que nous attendons que les fournisseurs régionaux aient avec les familles pour les aider à comprendre ce que ça signifie de figurer en 300e position sur la liste, et ce à quoi vous pouvez vous attendre, et quels genres de choses peuvent avoir une incidence sur le flux et sur le temps qu’une famille sera susceptible de devoir attendre? Merci beaucoup pour votre question, je vous en sais gré.

Erik

Bien, nous avons une autre question dans les tuyaux et elle va être posée par Nanal, d’Ottawa. Nanal, vous êtes en direct et en ligne avec nous. Allez-y, je vous en prie.

Nanal

Coucou. Bonsoir tout le monde. Alors ma question concerne le nouveau programme POSA. Je sais que je dépends toujours de l’ancien modèle où je reçois les fonds et je les reverse à des thérapeutes privés, et cetera. Ma principale question est la suivante : actuellement, nous recevons des services offerts dans un centre et nous avons aussi – ils sont complétés par des services à domicile deux fois par semaine. Mon fils a trois heures par soir, deux fois par semaine, et le tout est supervisé par le centre principal où il va en journée. Donc il supervise tout, cet analyste agréé en comportement du centre. C’est lui le thérapeute privé qui vient, par vidéo et tout, et c’est lui qui établit le programme.

Nanal 21:03

Donc ma question principale est la suivante : puis-je continuer – si c’est nécessaire pour mon fils, et je sais que ça l’est – continuer avec ce type de plan de traitement? Peut-il continuer de recevoir ce type de services, en centre, ainsi qu’à domicile deux fois par semaine, comme c’est le cas en ce moment? Sous la supervision, bien sûr, de l’analyste agréé en comportement. C’était ma principale préoccupation. Je sais que nous avons perdu I’orthophonie. Très bien. Mais nous ne voulions pas perdre les services à domicile parce que vraiment – ça crée beaucoup de – ça l’aide vraiment. Ça lui plaît et il en bénéficie grandement, et je n’aimerais vraiment pas le voir perdre ça, parce que les services sont tout à fait essentiels et il fait beaucoup de progrès. Donc nous détesterions le voir perdre ça avec le nouveau modèle. Il s’agit de ma principale préoccupation depuis que j’ai reçu la lettre. Merci.

Ministre Coteau

Oui. Hé bien merci beaucoup. J’ai parlé des services qu’ils recevaient avec un si grand nombre de parents dans toute la province. Et avec un nouveau programme, il y a toujours une certaine appréhension du changement. Mais avec le programme que nous avons mis en place, et particulièrement avec le programme de financement direct, l’argent va directement dans la poche du fournisseur de soins et c’est lui qui décide comment utiliser cet argent pour ce qui est d’obtenir les services d’ACA dont il a besoin pour son enfant ou le jeune dont il est responsable. Alors s’ils sont offerts – et corrigez-moi si je me trompe, Sarah – mais s’ils sont offerts dans un milieu de type salle de classe ou au sein d’un organisme ou à domicile, peu importe. C’est ça?

Sarah Hardy

C’est ça. Oui.

Ministre Coteau

Très bien. Donc à partir du moment où la qualification – la personne doit être qualifiée et les services doivent correspondre à des services comportementaux, les services d’ACA. Du moment que ces critères sont respectés, c’est vraiment à la discrétion du fournisseur de soins de prendre cette décision au nom de l’enfant ou du jeune qui reçoit les services en question. Et si c’est dans un foyer, c’est très bien.

Sarah Hardy

La seule chose que j’ajouterais, je pense, constitue l’un de nos principes directeurs du POSA, à savoir l’accessibilité pour les familles. Et nous voulons assurer – et vous verrez que la langue est mentionnée dans nos lignes directrices, ce qui est très important afin que les services soient offerts dans une variété de milieux dans la mesure du possible. Ce que nous voulons vraiment, c’est que ces milieux aient du sens pour la famille. Et c’est ce travail que vous accomplirez avec votre superviseur·e clinique et votre équipe clinique en déterminant quelles sont les priorités de votre famille et ce qui est le plus sensé pour votre famille. C’est vraiment le genre de collaboration que nous aimerions voir à l’œuvre entre votre famille et les services qui seront offerts à votre enfant. Merci beaucoup pour la question. Erik?

Erik

Nanal, merci encore pour cette question. Notre prochaine question en direct est prête à être posée. Elle nous vient de Naveen. Naveen de Brampton, bienvenue au forum. Vous nous rejoignez en direct.

Naveen

Bonsoir Mike. Bonsoir Sarah.

Ministre Coteau

Bonsoir.

Sarah Hardy

Bonsoir.

Naveen

Merci de répondre à ma question. J’ai un enfant de deux ans qui a été diagnostiqué autiste il y a un mois et je suis en contact avec ErinoakKids et ils n’ont aucun renseignement concernant la liste d’attente. C’est ma principale préoccupation. Je ne veux pas que mon enfant attende un an, un an et demi, et que la période la plus importante, lorsqu’il y a vraiment absolument besoin d’une intervention, soit perdue. Et après, tout ce qu’ils acceptent de me donner, c’est des temps d’attente. Et pour être tout à fait franche, je les ai appelés hier et ils ne savent même pas vers quel numéro ou quelle personne me transférer pour me donner la bonne information. Alors j’ai quand même appelé le numéro sur votre site Web et elle n’est même pas sûre, la personne qui décroche le téléphone, la personne préposée à l’accueil n’a aucun renseignement concernant les listes d’attente et elle ne sait pas à qui m’adresser. Je dois juste dire que ce type de – que ce genre d’appel, et réessayer plus tard. Donc voilà ma principale préoccupation.

Naveen

Et l’autre, alors j’ai compris que l’OFD ne pouvait être utilisée que pour obtenir des services d’ACA et rien d’autre, comme l’ergothérapie ou l’orthophonie. Si c’est juste, si j’ai bien compris, pourquoi est-ce limité à ça, alors que cette OFD était censée être axée sur les besoins, et sur ce dont la famille a besoin et ce dont l’enfant a vraiment absolument besoin? Parce que mon enfant a vraiment besoin d’orthophonie et d’ergothérapie. Voilà mes deux principales questions.

Ministre Coteau

Bon Naveen, votre enfant a-t-il déjà suivi le processus d’évaluation?

Naveen

Oui, il a été évalué, il a été diagnostiqué, et il a été inscrit le 1er novembre, Michael. Donc ça fait 10 semaines que nous attendons. Je comprends que l’attente soit si longue, mais je n’ai vraiment pas envie de me retrouver à attendre un an et perdre tout ce temps précieux. Je préfèrerais m’en occuper moi-même et que mon enfant suive une thérapie.

Ministre Coteau

D’accord. Non, je comprends tout à fait. Alors premièrement, quand vous appelez n’importe quel fournisseur de services, vous devriez obtenir – vous devriez pouvoir parler à quelqu’un qui connaît les options disponibles, donc je ne comprends pas pourquoi ça n’a pas été le cas. Si vous attendez jusqu’à – un moment dans les cinq prochaines minutes de la conférence téléphonique, je vous donnerai un numéro que vous pourrez appeler pour vous mettre en rapport avec quelqu’un qui, peut-être dans la région, pourra vous aider. Donc je vais faire le nécessaire. En outre, en ce qui concerne l’OFD, le financement direct, j’ai toujours été très clair dès le départ que l’investissement d’un demi-million de dollars que nous réalisons en faveur des services en matière d’autisme visait l’ACA, et j’ai été on ne peut plus clair là-dessus dès le début. Maintenant, j’ai discuté avec les parents d’autres services qui sont nécessaires pour aider les jeunes, des services tels que l’orthophonie et la thérapie du langage. Il y a les services de réadaptation pour enfants. Je veux parler des enfants en général, j’ai discuté avec les parents des services qu’un financement direct pourrait couvrir pour les enfants.

Ministre Coteau

Même en dehors de l’autisme, il y a des questions au sujet des programmes récréatifs pour les jeunes et de la façon dont le financement direct pourrait être étendu à ça. Mais je viens de rappeler clairement qu’on m’avait demandé de réformer ce programme en mettant l’accent sur les services d’ACA et c’est exactement ce que je fais. Et l’argent qui a été alloué – il s’agit d’une somme considérable – il est nécessaire qu’il revienne à l’ACA. Alors ces listes d’attente, il est inacceptable pour moi que nous ayons plus de 20 000 jeunes sur liste d’attente. Et cet argent, je l’espère, contribuera à réduire considérablement, voire à éliminer cette liste d’attente au fil du temps. Voilà quelle est la finalité de l’argent, voilà ce que je veux faire, mais je suis toujours prêt à étudier les possibilités d’améliorer les services, non seulement pour les enfants atteints d’autisme, mais aussi pour ceux ayant des besoins particuliers complexes, des besoins particuliers en général, tout type de difficultés que peuvent rencontrer les jeunes. C’est mon boulot de m’assurer qu’ils aient un champion pour se battre en leur nom. Mais Naveen, si vous restez en ligne et que vous écoutez, je vais vous donner un numéro que vous pourrez appeler pour communiquer avec quelqu’un directement dans votre région, à Brampton, peut-être au cours du prochain appel. Merci. Erik?

Erik

Merci beaucoup pour cette question, Naveen. À présent nous allons passer à une autre question dans un court instant. J’aimerais juste informer tout le monde qu’il nous reste encore environ 30 minutes de questions dans le forum de ce soir. Il s’agit bien sûr du forum téléphonique provincial du ministère des Services à l’enfance et à la jeunesse sur le Programme ontarien des services en matière d’autisme. Nous acceptons vos questions à tout moment. Appuyez sur la touche 3 du clavier de votre téléphone si vous avez une question en direct que vous aimeriez poser dans le cadre du forum. Nous allons désormais passer à une question en direct. Elle nous vient de Kay-ur, d’Ottawa. Kay-ur, vous êtes avec nous en direct. Allez-y, je vous en prie.

Kay-Ur

Bonsoir Michael. Bonsoir Sarah. Tout d’abord, merci de fournir ces services et de donner à ma famille une petite chance d’aider nos enfants. Alors vraiment, merci pour toute votre aide et pour le travail que vous accomplissez en faveur des familles dans le besoin. Mike, j’ai deux jumeaux, tous deux diagnostiqués d’un TSA et d’un retard du développement. Actuellement, ils vont chez un fournisseur privé grâce à l’option de financement direct, mais on nous a dit que le 31 mars était la date limite et qu’après, il n’y aurait plus de financement. Et dans ma tête, je leur demande : « Alors quelles sont mes options? Les services vont-ils s’arrêter pour mes enfants? Que vont-ils faire? » On ne m’a donné aucune indication claire, disant : « D’accord. Après ça, voilà quelles sont vos options. » Et en tant que famille, qu’est-ce qu’on fait maintenant?

Ministre Coteau

Merci beaucoup. Juste pour être clair, vous parlez de l’option 8 000/10 000 $ dont vous bénéficiez actuellement?

Kay-ur

C’est ça. Oui, nous recevons 10 mille actuellement, oui.

Ministre Coteau

Dans ce cas, je peux tout de suite vous faire la promesse que – et cette conversation est enregistrée, donc mes paroles sont mes paroles, mais vous ne serez pas retirés de ce programme avant de rejoindre le nouveau. Donc je ne m’inquièterais pas trop de cette date limite ferme. Mon objectif est d’intégrer tout le monde dans ces nouveaux programmes avant cette date, mais vous ne serez pas – les ressources ne seront pas retirées et vous ne resterez pas sans aide de la part du programme de prévention. Donc je ne m’inquièterais pas trop pour ça. Ma mission à présent, est de vous intégrer dans le nouveau programme aussi vite que possible et de veiller à ce que vos enfants obtiennent les services qu’ils méritent. Merci. Erik?

Erik

Kay-ur, merci beaucoup pour cette question. Nous avons une autre question en direct. Celle-là sera de Natalie, de Vaughn. Natalie, vous nous rejoignez en direct. Allez-y, je vous en prie.

Natalie

Bonsoir à tous.

Ministre Coteau

Bonsoir.

Sarah Hardy

Bonsoir Natalie.

Natalie

J’ai une question. Vous avez dit que pour – actuellement, je suis dans l’option 8 000/10 000 $ pour mon fils qui est non verbal et à présent l’orthophoniste et l’ergothérapeute étaient pris en charge dans le cadre de ce programme actuellement car ils travaillent en collaboration avec son fournisseur de services d’ACA pour fournir son programme actuel. Donc à l’avenir, lorsqu’il sera intégré au nouveau programme des services en matière d’autisme, son orthophoniste et son ergothérapeute ne seront plus pris en charge? Car pour moi, les trois travaillent main dans la main pour composer son programme actuel. Sans orthophoniste pour un enfant non verbal, qui a aussi un appareil d’aide à la communication, il a besoin de tout le soutien possible pour l’aider à communiquer.

Ministre Coteau

Entendu. Merci beaucoup. Le système 8 000/10 000 $, au départ 8 000 $, il y avait la possibilité de recevoir plusieurs services différents, je sais que certains parents l’utilisaient même pour des améliorations technologiques et du transport, je crois qu’il s’agissait de ce type de choses. Mais le programme 10 000 $ tel qu’il était mis en œuvre a toujours concerné spécifiquement l’ACA et rien d’autre. En passant au nouveau programme, on suit exactement le même critère, donc rien ne sera perdu. Il est possible que les services d’ergothérapie – je veux dire de rééducation de la parole, désolé, que votre enfant peut recevoir soient financés peut-être par un autre programme. Vous pouvez demander, mais le programme actuel, c’est-à-dire le programme 8 000/10 000 $, le programme 10 000 $ est destiné spécifiquement aux services d’ACA. Le nouveau programme des services en matière d’autisme couvre exactement la même chose, donc il n’y aura pas de changement à ce niveau-là. Sarah, voulez-vous ajouter quelque chose?

Sarah Hardy

Oui, je vais juste ajouter quelques éléments. Nous avons conscience du fait que de nombreux enfants qui bénéficient du POSA reçoivent aussi d’autres services comme des services de rééducation de la parole et du langage, d’ergothérapie. Il peut y avoir d’autres types de services. Je pense que ce qu’il est important de savoir est que nous voulons encourager la collaboration entre ces professionnels, nous voulons encourager l’harmonisation et la coordination des objectifs sur lesquels les enfants travaillent dans le cadre du POSA avec les objectifs sur lesquels un enfant peut travailler dans le cadre d’un programme de rééducation de la parole et du langage. Car comme vous l’avez dit dans votre question, les retards de communication et d’autres choses font tout à fait partie de ce que nous fournissons – désolée, les capacités de communication sont tout à fait ce que nous voulons permettre d’acquérir dans le cadre du POSA. Donc je pense que ce que je dirais concernant les services de rééducation de la parole et du langage est que nous voulons encourager ces partenariats et que ces partenariats peuvent prendre des formes différentes pour chaque enfant.

Sarah Hardy

Donc si vous travaillez actuellement avec un orthophoniste, cet orthophoniste pourrait à l’avenir fournir des services comportementaux comprenant des services d’ACA, sous la supervision d’un superviseur clinique. Et ce superviseur clinique devra bien sûr avoir un certain nombre de qualifications requises. Mais les orthophonistes peuvent aussi travailler en partenariat avec les superviseurs cliniques en consultation pour s’assurer, comme je l’ai mentionné précédemment, que ces objectifs sont réellement harmonisés concernant ce sur quoi travaille l’enfant. Donc je pense que, oui, le ministre a tout à fait raison. Ce que nous finançons dans le cadre du POSA, ce sont les services comportementaux fondés sur des données probantes, y compris l’ACA, mais nous avons à cœur de promouvoir et d’encourager la collaboration entre les professionnels qui travaillent avec votre enfant, ayant conscience qu’il existe des besoins multiples et des objectifs multiples pour ces enfants. Donc j’espère que cela aide un peu. Erik?

Erik

Natalie, merci beaucoup pour cette question. Nous avons une autre question en direct sans plus attendre. Elle nous sera posée par Ruth de Peterborough. Ruth, vous nous rejoignez en direct, vous pouvez poser votre question.

Ruth

Bonsoir et merci à vous deux d’être là, ainsi qu’aux centaines de parents qui, je l’espère, nous écoutent en ce moment. J’avais préparé ma question, je viens d’entendre quelques éléments de réponse au cours des dernières minutes, mais je voudrais tout de même la poser. Alors la première partie de ma question était, je voulais demander de clarifier exactement ce qui est désigné par la locution services comportementaux fondés sur des données probantes. Et donc j’entends Michael dire que cela signifie strictement ACA. Mais j’entends Sarah dire que cela signifie des services incluant l’ACA. Il s’agit donc de deux réponses différentes et j’espère vraiment que nous pouvons clarifier ce dont il est question.

Ruth

Donc la question [inaudible] serait car il y a beaucoup, beaucoup de familles, et je suis sûre qu’elles sont avec nous ce soir, qui choisissent des services en complément ou à la place de l’ACA. Il existe des interventions destinées aux personnes ayant une déficience intellectuelle qui sont souvent menées par des professions totalement réglementées; psychologues, psychothérapeutes, travailleurs sociaux, orthophonistes, etc. qui répondent aux besoins et qui dépassent, dans de nombreux cas, ce qui est possible en utilisant strictement et uniquement l’ACA chez des familles transformées par l’autisme. Je pense qu’il est vraiment essentiel que nous entendions qu’il existe un besoin plus large en Ontario qui ne se limite pas à l’ACA. Je suppose que ma question est : j’aimerais savoir comment les besoins de ces familles vont être satisfaits dans le cadre du nouveau POSA? Ils ne l’étaient pas auparavant.

Sarah Hardy

Alors Ruth, merci beaucoup pour votre question et il s’agit en réalité d’une question sur laquelle nous avons beaucoup travaillé dans le but de définir très clairement ce que sont les services comportementaux fondés sur des données probantes. Je ne sais pas si vous avez eu l’occasion de lire nos lignes directrices du POSA. Nous avons beaucoup travaillé en collaboration avec notre communauté clinique et notre comité consultatif pour essayer de définir ce que sont les services comportementaux fondés sur des données probantes. Et certains des éléments que nous allons publier lundi complètent aussi en quelque sorte la définition dans une perspective de langage très simple autour de ce que cela désigne. Donc je peux comprendre votre confusion entre ce que le ministre et moi-même avons dit. Je pense que ce que je dirais à présent est que je vous encourage vraiment à lire ce que nous avons rédigé, qui explique que lorsque nous parlons des services comportementaux, nous faisons référence en réalité à des services qui apprennent aux enfants l’usage de compétences dont ils ont besoin pour participer à la maison, à l’école et dans la communauté.

Sarah Hardy

Et nous pouvons regrouper une vaste gamme de ces services qui ont des noms différents, des méthodes différentes et des approches différentes en tant que services comportementaux ou fondés sur le comportement. Mais je pense que ce qui est vraiment important ici est que tous ces services sont fondés sur la science de l’analyse comportementale appliquée. Nous parlons donc de ce que je désignerais comme une plus vaste gamme que ce à quoi la plupart des gens associerait un programme d’ACA. Donc j’espère que cela répond en partie à votre question, c’est une question très complexe et sur laquelle nous avons vraiment travaillé pour être clair à ce sujet dans nos lignes directrices car il s’agit de ce que nous finançons dans le cadre du POSA. Et il faut vraiment que ce que cela signifie soit clair pour les familles, en particulier dans le contexte du financement direct, dans lequel les familles s’adressent à des fournisseurs privés pour se procurer des services dans le cadre du POSA. Donc nous espérons que les lignes directrices qui sont à la disposition du public et qui seront mises à jour sur notre site Web lundi, ainsi que d’autres documents visant à aider les familles qui seront mis à disposition lundi, aideront à clarifier les choses pour les familles. Merci pour votre question. Je redonne la parole à Erik.

Erik

Ruth, merci encore pour cette question. Nous avons une autre question en direct sans plus attendre. Celle-ci nous sera posée par Ellie de Richmond Hill. Ellie, vous nous rejoignez en direct, vous pouvez poser votre question.

Ellie

Oui. Bonsoir. Merci de répondre à ma question. Je crois qu’elle a déjà été en quelque sorte posée par quelques personnes et cela concernait le choix d’autres thérapies, comme la rééducation de la parole et l’ergothérapie. Mais ma question porte en réalité sur un problème plus large, à savoir que de très nombreux adultes et jeunes autistes ont exprimé leurs opinions et leurs impressions et tout simplement le fait qu’ils ne sont pas en faveur de la thérapie comportementale. Pour des raisons très diverses [inaudible] concernant [inaudible] pas besoin d’être consulté [inaudible] ce [inaudible] programme. Et on se demande comment on envisage les choses dorénavant. Je suis toujours intéressée par les autres types de thérapies. Notre famille [inaudible] expériences du TDAH. De très nombreux autistes, qui se sont exprimés, ne sont vraiment pas en faveur de cette thérapie. Et nous voudrions [inaudible] consacrer le financement à d’autres traitements tournés vers les besoins sensoriels et les besoins des patients, qui influencent vraiment le comportement. Donc envisage-t-on d’impliquer les personnes autistes dans la prise de décisions à l’avenir [inaudible]?

Ministre Coteau

Et bien merci beaucoup pour cette question. J’ai eu, je dirais, l’occasion unique et le privilège de sillonner la province pour rencontrer des centaines de familles et elles ont exprimé de façon cohérente qu’elles avaient besoin de ressources supplémentaires en ce qui concerne les services d’ACA. Donc ce programme est consacré spécifiquement aux services d’ACA pour les jeunes. Il s’agit de notre programme des services en matière d’autisme ici en Ontario et il n’est pas destiné aux adultes. Je sais que vous avez dit que certains adultes préféreraient d’autres services, mais ce programme est destiné aux jeunes. Et l’autre chose est que l’un des éléments clés derrière ce programme est, je pense, qu’il se fonde sur le choix. Donc si une personne veut travailler avec un fournisseur régional et si elle préfère ce mode de prestation de services, elle peut choisir cette option. Et j’ai entendu certains parents dire qu’ils préfèrent cette méthode. Et certains parents disent qu’ils veulent avoir la possibilité de recevoir du financement directement afin de pouvoir prendre les décisions eux-mêmes. Donc en fin de compte notre but est de garantir – et cela concerne spécifiquement l’ACA – que les jeunes obtiennent les services et les ressources dont ils ont besoin le plus rapidement possible.

Ministre Coteau

Cela étant dit, je voudrais revenir à l’un de mes commentaires du début. Une fois que nous aurons lancé ce programme, j’espère que j’aurai à nouveau l’occasion de consulter les parents et les personnes atteintes d’autisme afin de savoir quelles autres actions nous pourrions mener en tant que société, en tant qu’Ontariens et Ontariennes, pour améliorer les chances de réussite des jeunes. Donc s’il existe des approches différentes ou si des données probantes indiquent qu’il existe d’autres méthodes – j’ai parlé à certaines personnes concernant les recherches qui sont menées, les programmes post scolaires proposés par les municipalités, la nutrition, tous ces types de choses qui se multiplient. J’ai toujours été ouvert à la recherche de moyens permettant d’améliorer les chances des jeunes. Donc je serais très ouvert à l’idée de procéder à cela, une nouvelle série de questions et d’échanges, pour pouvoir parler aux personnes et mieux comprendre ce que nous pourrions faire de plus pour améliorer les chances de réussite des familles. Donc merci beaucoup pour cette question.

Ministre Coteau

Je voudrais simplement revenir à Naveen, je vous ai promis un numéro. Naveen, si vous appelez notre bureau central en composant le 1 877 832-2818, vous devriez pouvoir parler à quelqu’un de notre bureau régional. C’est le bureau régional du ministère. À nouveau, le numéro est le 1 877 832-2818 et c’est à Brampton. Si pour une raison ou une autre vous rencontrez des difficultés, veuillez communiquer avec le ministère de cette façon et vous pouvez m’envoyer un courriel directement et nous rechercherons la meilleure voie de communication ou la meilleure solution avec vous. Donc nous pouvons passer à la question suivante Erik.

Erik

Ellie, merci beaucoup pour cette question. A présent, un petit rappel pour tous ceux qui nous rejoignent, nous avons encore environ 15 minutes à consacrer aux questions dans ce forum. Nous allons passer à la prochaine question en direct, qui nous est posée par Marcia. Marcia, bienvenue au forum, vous nous rejoignez en direct. Veuillez poser votre question.

Marcia

Bonsoir. Merci beaucoup de répondre à ma question. Je me demandais simplement au sujet de ce mode de financement direct, aurez-vous une liste de fournisseurs privilégiés pour les services d’ACA?

Sarah Hardy

Bonsoir Marcia, c’est Sarah. Merci pour votre question. À partir de lundi, nous n’aurons pas de liste de fournisseurs spécifiques, mais si vous avez besoin d’aide, si vous envisagez de choisir l’option de financement direct, le ministère peut vous aider de différentes façons à trouver un fournisseur. Et nous mettrons également plusieurs outils en ligne et guides spécialement conçus à la disposition des familles pour les aider à choisir un fournisseur qualifié. Cela étant dit, c’est ce qui sera à disposition en janvier pour aider les familles. Cela étant dit, nous mettons tout en œuvre pour parvenir à l’élaboration de ce qui pourrait être une liste des fournisseurs du POSA. Et cette liste, les fournisseurs pourraient demander à y figurer et ils seraient approuvés en fonction d’un ensemble de critères de façon à ce que les familles sachent qu’il s’agit de fournisseurs qualifiés pour fournir les services relevant du POSA. Donc il s’agit assurément d’un objectif sur lequel nous allons travailler au cours des quelques prochains mois. Mais si vous faites des démarches en ce sens dès janvier, plusieurs types de soutien seront à votre disposition pour vous aider à prendre ces décisions. Merci beaucoup pour cette question. Erik?

Erik

Marcia, merci encore pour cette question. Voici la question suivante en direct sans plus attendre. Celle-ci nous est posée par Sara, Sara de Richmond Hill. Sara, bienvenue, vous nous rejoignez en direct. Veuillez poser votre question.

Sara

Merci. Bonsoir Monsieur le Ministre et Sarah. J’aurais en fait deux questions, s’il vous plait. Ma première question est, comment sera-t-on ou comment serons-nous tous évalués pour déterminer le nombre d’heures disponibles pour chaque enfant dans le cadre du nouveau programme fondé sur des données probantes? Et ma deuxième question est, je comprends que les thérapeutes en comportement deviennent des professionnels autorisés. Je me demande quels types de critères ou de processus seront employés pour déterminer qui peut se qualifier de thérapeute en comportement et être financé en vertu de ce programme.

Sarah Hardy

Merci Sara. C’est Sarah. Je répondrai à votre première question et ensuite je pense que le ministre se chargera peut-être de la seconde. En ce qui concerne la question de savoir qui décide quoi en matière de ce que recevra votre enfant, en termes d’intensité, tous les enfants et les jeunes seront évalués pour déterminer leurs services comportementaux par un superviseur clinique conformément au processus et à l’approche décrits dans notre cadre clinique ainsi que dans nos lignes directrices du POSA. Le rôle du superviseur clinique consistera essentiellement à évaluer, élaborer et recommander les services comportementaux adaptés à l’enfant. Concernant le terme de superviseur clinique, nous constatons que ce titre peut varier dans la province. Parfois on parle d’un superviseur clinique, parfois d’un directeur clinique ou encore d’un clinicien responsable.

Sarah Hardy

Et que vous choisissiez de recevoir des services par le biais de l’option des services directs, par le biais d’un fournisseur régional ou par un fournisseur de financement direct, le processus sera le même. La personne qui évalue votre enfant, le directeur clinique, formulera des recommandations sous la forme d’un plan comportemental concernant l’intensité, la durée, le milieu et l’approche de vos services effectifs. Et ces décisions seront fondées sur des renseignements recueillis à propos de votre enfant et de votre famille ainsi que sur un processus d’évaluation qui prendra en compte les objectifs de votre enfant, ses besoins, ainsi que la situation de votre famille. Donc, voici le processus qui sera, dès janvier, il relèvera de la responsabilité du superviseur clinique de formuler ces recommandations pour votre enfant. Et encore une fois, qu’il s’agisse de l’option des services directs ou de l’option du financement direct, c’est cette personne qui est responsable.

Sarah Hardy

Avant que le ministre réponde à la question concernant la réglementation, je voudrais simplement commenter la question des qualifications. Lundi, lorsque nous publierons – ou que les choses entreront en vigueur, l’un des éléments compris dans les lignes directrices sera une liste de qualifications obligatoires pour les superviseurs cliniques. Donc la fonction dont je viens de parler, il y aura une liste de qualifications que les superviseurs cliniques devront avoir. La conformité à ces qualifications sera introduite progressivement, nous ne voulons pas provoquer une interruption des services si des familles travaillent avec un superviseur clinique qui n’aurait pas actuellement ces qualifications. Et ces qualifications associeront des titres professionnels et de l’expérience dans la prestation de services comportementaux. Donc tous ces renseignements seront mis à disposition lundi, concernant ce que sont ces qualifications, ainsi qu’un ensemble de renseignements destinés aux familles pour savoir ce que signifie avoir un superviseur clinique qualifié. Donc je vais peut-être céder la parole au ministre pour qu’il réponde à la question concernant la réglementation.

Ministre Coteau

Oui. Alors, comme il ne nous reste plus que 10 minutes, je vais devoir y répondre très rapidement. Nous avons entamé un processus afin d’étudier la question de la réglementation, je travaille avec le ministre, M. Hoskins, cela doit passer par le ministère de la Santé, ils ont un processus pour cela. La réglementation est un point que nous avons convenu d’étudier, il y a un processus associé. Et nous ne manquerons pas de vous donner des renseignements complémentaires à ce sujet ultérieurement, mais il s’agit d’un processus que nous avons lancé et que nous sommes engagés à poursuivre. Merci. Erik?

Erik

Sara, merci beaucoup pour cette question. Nous avons une autre question en direct sans plus attendre, celle-ci nous est posée par Crystal d’Ajax. Crystal, vous nous rejoignez en direct, vous pouvez poser votre question.

Crystal

Bonsoir. Merci de me donner la parole. J’ai deux enfants atteints d’un trouble du spectre autistique. J’ai un enfant de cinq ans qui a bénéficié du programme. Il suit actuellement des services d’ICI en classe dans le cadre de l’option des services directs. J’ai un enfant de trois ans qui est dans la phase d’évaluation du nouveau programme POSA, je viens d’être appelée à ce sujet. J’ai quelques problèmes en ce qui concerne le court terme, par exemple lors de l’intégration au programme, ils m’ont proposé – avant même qu’il soit évalué, ils ont dit qu’il y avait une possibilité pour deux séances d’ACA de 45 minutes pour huit semaines. Et j’ai répondu, « Et bien, c’est une goutte d’eau dans la mer en termes de services. » Alors ils ont répondu, « Nous allons l’évaluer et nous déterminerons ensuite s’il a besoin de services supplémentaires », et ce genre de choses. Et nous avons déjà un peu parlé de ce type de problèmes, mais j’avais envie de partager mon expérience jusqu’ici concernant le programme.

Crystal

Ma question concerne plutôt une problématique à long terme et plus vaste que je rencontre portant sur la mise en œuvre du programme en général, à savoir être autiste dans cette école. Et je sais qu’il y a un programme pilote en cours dans plusieurs régions. Durham n’en faisait pas partie. J’espérais que ce soit le cas, ou peut-être que cela ne concernait simplement pas notre école en particulier. Et je me demande s’ils trouvent – y a-t-il des éléments pour le nouveau programme POSA que nous pourrions mettre en œuvre à partir de ce programme pilote qui permettraient aux thérapeutes de venir sur place [dans tout lieu?] à l’école? Car j’ai vraiment l’impression que pour permettre la collaboration des différents services, il est essentiel d’en recevoir le plus possible à l’école.

Ministre Coteau

Merci beaucoup pour cette question. Elle est intéressante. Pour revenir à mes échanges avec les parents, des centaines de personnes dans la province, parmi les points importants qui ont été évoqués, l’éducation, l’intégration des services dans le milieu scolaire revenaient constamment. C’était un sujet dont les personnes parlaient en permanence. J’ai été conseiller scolaire et j’ai donc été témoin de certaines des difficultés que les parents ont rencontrées et ils ont manqué une occasion lorsqu’ils examinent le système éducatif de contribuer à mieux rationnaliser certains de ces services et les liens avec les services externes qui sont fournis.

Ministre Coteau

 

 

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Et également le point de transition d’un programme vers le milieu scolaire. J’ai parlé à la ministre, Mme Hunter, elle est engagée à 100 %. La ministre de l’Éducation, elle est engagée à 100 % pour rechercher des moyens d’optimiser les services fournis aux jeunes dans le milieu scolaire et c’est pour cela que les projets pilotes ont commencé. Je sais qu’ils ont décidé de poursuivre la mise en œuvre de ces programmes et en plus de cela, d’explorer d’autres façons de mieux exploiter le milieu scolaire. C’est un point sur lequel nous nous sommes engagés à travailler avec le ministère de l’Éducation et nous utiliserons toute l’expertise dont nous disposons de notre côté et les relations que nous avons établies avec les parents et les intervenants afin de donner au ministère de l’Éducation les meilleures orientations possibles pour atteindre cet objectif. Merci. Erik?

Erik

Crystal, merci beaucoup pour cette question. Nous avons à présent une autre question en direct de Krysta de Brampton. Krysta, vous nous rejoignez en direct. Allez-y je vous en prie.

Krysta

Bonsoir à tous. Merci de prendre mon appel. Vous avez déjà répondu à cette question, mais j’aurais aimé clarifier un point. Lorsque vous avez expliqué qu’il y aurait un superviseur clinique chargé de déterminer les objectifs et d’allouer le temps de services, est-ce par l’intermédiaire du fournisseur régional, ou cela peut-il être par un fournisseur privé, cela a-t-il une importance?

Sarah Hardy

Bonsoir Krysta. C’est Sarah. Cela peut être l’un ou l’autre. Auparavant dans nos programmes, cela était pris en charge par nos fournisseurs régionaux si vous receviez un financement direct. Il s’agit de l’un des changements que nous apportons, donc cela dépend vraiment. Si vous travaillez avec votre fournisseur régional et si vous avez choisi l’option des services directs, ce sera le superviseur clinique et l’équipe clinique avec lesquels vous travaillez. Si vous avez choisi l’option de financement direct, vous travaillerez avec un superviseur clinique de ce fournisseur privé, de cette équipe clinique. Et ces personnes, qu’il s’agisse ou non de l’option de financement direct, se chargeront de l’évaluation de votre enfant et de l’élaboration de son plan comportemental. Merci. Erik?

Erik

Krysta, merci beaucoup pour cette question. Pour tous ceux qui nous écoutent, il nous reste environ cinq minutes à consacrer aux questions dans ce forum. Nous allons passer à présent à notre prochaine question en direct. En fait, excusez-moi, ce sera notre dernière question pour le forum de ce soir. Nous accueillons Adrian de Toronto pour une question en direct. Adrian, vous nous rejoignez en direct. Vous pouvez poser votre question.

Adrian

Bonsoir. Merci infiniment de prendre mon appel. Je suis membre d’une famille qui est dans une situation qui a été évoquée précédemment; nous avions des services différés car cela était incompatible avec quelque chose que nous payions. Et je sais que de nombreuses familles, en général, ont des équipes cliniques qui travaillent avec ces familles depuis des années. Et auparavant lorsque l’analyse de ce qui était nécessaire était faite, il s’agissait simplement d’une conversation téléphonique avec les parents. Maintenant que cela est transféré à une équipe clinique, y aura-t-il la possibilité pour les fournisseurs, les pédiatres spécialistes du développement ou les pédiatres qui travaillent avec nos enfants actuellement d’apporter une contribution à cette évaluation clinique?

Sarah Hardy

Merci. C’est Sarah. Oui, absolument. Je crois que j’ai déjà évoqué notre volonté d’encourager la collaboration. Et l’une des choses que nous avons introduites dans le cadre du nouveau programme est la création d’équipes familiales. Et la création d’une équipe familiale est à la discrétion de la famille si c’est quelque chose qu’elle souhaite. Et les familles peuvent réellement choisir qui fait partie de leur équipe familiale. Donc naturellement, il s’agit généralement de votre superviseur clinique ou d’autres membres d’une équipe clinique qui fournissent des services comportementaux. Mais les familles peuvent choisir d’inclure d’autres professionnels si elles travaillent avec un orthophoniste, si elles travaillent avec des membres du corps médical. Et le but visé en rassemblant ces professionnels est de s’assurer que les objectifs sont bien harmonisés pour les enfants et que ces professionnels discutent ensemble de la façon de mettre en œuvre les services comportementaux d’un enfant. Donc cette possibilité existe assurément. Et je pense que notre position au ministère serait de dire que cela est fortement encouragé, si ce n’est requis par nos lignes directrices du POSA et par le cadre clinique. Et les préposés aux services de soutien à la famille peuvent également apporter leur soutien pour faciliter la création d’une équipe familiale.

Ministre Coteau

Absolument. Et bien Erik, c’est Michael, je reprends la parole très rapidement. Et je voulais juste – je sais qu’il nous reste environ une minute et demie. Je voulais simplement profiter de l’occasion tout d’abord pour remercier Sarah et son équipe. Depuis qu’ils font partie de ce ministère, ils travaillent sans relâche pour chercher des moyens d’améliorer les chances des familles et ils ont toujours à l’esprit l’intérêt des jeunes avant tout. Donc je veux simplement reconnaître le mérite de cette équipe. Une douzaine d’entre eux sont présents ce soir; ils ont préparé cet événement pour s’assurer que ce soit bien fait. Donc je veux les remercier. Mais je veux avant tout remercier les parents dans toute la province, les parents qui sont en ligne ce soir, les personnes qui s’occupent des jeunes et les jeunes atteints d’autisme pour leur collaboration qui nous a permis de parcourir ce chemin.

Ministre Coteau

Je pense que si nous continuons à avancer à ce rythme, nous pourrions – je n’ai absolument aucun doute que nous pouvons réduire considérablement la liste d’attente et permettre aux jeunes d’accéder aux services dont ils ont besoin le plus rapidement possible, tout en garantissant que ces services correspondent à leurs attentes et sont au niveau que les parents méritent et que les parents souhaitent, et dont nos enfants ont besoin. Donc je veux simplement remercier toutes les personnes qui ont participé à ce forum ce soir. Nous avons eu plusieurs centaines de participants. La semaine prochaine, nous organisons un autre forum. N’hésitez pas à consulter le site Web ontario.ca/autisme pour en savoir plus sur les sujets que nous aborderons. Donc merci beaucoup, et bonne soirée à tous.

Sarah Hardy

Merci infiniment.

Erik

Nous remercions bien sûr Monsieur le Ministre et Sarah d’avoir été avec nous ce soir pour ce forum. Si vous avez des questions ou des rétroactions que vous aimeriez transmettre au ministre Coteau et au ministère, vous pouvez le faire en vous rendant sur le site ontario.ca/autisme. À nouveau, pour rappel, vous pouvez transmettre votre rétroaction et obtenir de plus amples renseignements sur le site ontario.ca/autisme. Merci encore à toutes et à tous d’avoir été avec nous ce soir pour ce forum, passez une bonne soirée.