Programme ontarien des services en matiere dautisme forum telephonique

Erik

Bonsoir à toutes et à tous et merci d’être avec nous ce soir. Bienvenue au forum téléphonique provincial du ministère des Services à l’enfance et à la jeunesse sur le Programme ontarien des services en matière d’autisme. Ce soir nous allons répondre à des questions des familles, y compris des familles qui reçoivent actuellement des versements de 8 000 $ et de 10 000 $. Il s’agit de notre deuxième forum téléphonique cette année. Ce soir, nous sommes en direct avec le ministre des Services à l’enfance et à la jeunesse, Michael Coteau. Il est accompagné de Sarah Hardy, la directrice de l’Équipe du Projet de mise en œuvre du Programme ontarien des services en matière d’autisme. Ensemble, ils répondront à toutes les questions que vous êtes susceptibles de vous poser. Je m’appelle Erik et je serai l’animateur du forum de ce soir. Vous pouvez à tout moment poser une question au ministre Coteau et à Sarah Hardy en appuyant sur la touche trois du clavier de votre téléphone. Ce soir, nous voulons entendre vos réflexions et les interrogations de votre famille quant au Programme ontarien des services en matière d’autisme. Le ministère des Services à l’enfance et à la jeunesse a opté pour ce format ce soir car la conférence téléphonique est le moyen le plus interactif de mener le forum et d’écouter vos questions et vos expériences. De plus, comme vous le savez toutes et tous, le forum de ce soir est enregistré et sera mis à la disposition du public sur le site Web du ministère, à l’adresse ontario.ca/autisme. Une transcription du forum téléphonique sera également disponible sur le site Web. Afin de respecter votre vie privée, nous n’utiliserons que les prénoms durant le forum et nous n’aborderons aucun cas particulier. Ce soir, nous vous invitons à participer et à poser des questions. Je vous prierai d’essayer de faire en sorte que vos questions soient les plus brèves possibles, pour que nous puissions entendre le plus grand nombre possible d’entre vous ce soir. Vous pouvez à tout moment poser une question au ministre Coteau et à Sarah Hardy en appuyant sur la touche trois du clavier de votre téléphone, ce qui vous permettra de rejoindre la liste des questions, une file d’attente virtuelle grosso modo, pour pouvoir poser vos questions. À présent, pour toutes celles et tous ceux qui viennent de nous rejoindre, bienvenue au forum téléphonique provincial du ministère des Services à l’enfance et à la jeunesse sur le Programme ontarien des services en matière d’autisme. Ce soir, vous êtes en direct avec le ministre des Services à l’enfance et à la jeunesse, Michael Coteau, et Sarah Hardy, la directrice de l’Équipe du Projet de mise en œuvre du Programme ontarien des services en matière d’autisme. Je m’appelle Erik et je serai l’animateur de ce forum. Ce soir, nous voulons entendre vos réflexions, vos expériences et les questions de votre famille quant au Programme ontarien des services en matière d’autisme. Tout au long du forum de ce soir, nous tenons à vous rappeler que vous pouvez à tout moment poser des questions en appuyant sur la touche trois du clavier de votre téléphone, ce qui vous permettra d’accéder à la liste des questions, une file d’attente virtuelle grosso modo, pour pouvoir poser votre question au ministre.

À tout moment, si vous souhaitez obtenir de plus amples renseignements, nous vous invitons à consulter notre site Web ontario.ca/autisme, sur lequel vous trouverez des précisions concernant le Programme ontarien des services en matière d’autisme, y compris au sujet des derniers changements apportés au programme qui sont à présent en vigueur. Pour ouvrir le forum, j’ai le plaisir de vous présenter le ministre Michael Coteau. Bienvenue, Monsieur le Ministre.

Ministre Coteau

Merci beaucoup, Erik. Et je voudrais remercier toutes les personnes qui sont avec nous ce soir pour ce téléforum provincial sur le Programme ontarien des services en matière d’autisme. Je m’appelle Michael Coteau et je suis le ministre responsable des services à l’enfance et à la jeunesse en Ontario. Je suis ici ce soir pour parler du Programme ontarien des services en matière d’autisme, autrement appelé POSA, et des changements qui ont été introduits en décembre dernier et qui sont à présent en vigueur. J’aimerais aussi vous écouter et répondre à certaines de vos questions. Il s’agit de notre deuxième forum cette année, et du quatrième au total. On me dit que nous avons environ 350 personnes en ligne avec nous ce soir. La semaine dernière, il y avait 600 personnes inscrites. Et nous savons que certains d’entre vous reçoivent actuellement des versements de 8 000 $ et de 10 000 $ et que vous avez peut-être des questions concernant les derniers changements et ce qu’ils impliquent pour vous. Donc ce soir notre priorité est de vous donner le plus de renseignements possible. Nous savons aussi que beaucoup d’autres familles ont des questions. Et donc nous voulons vous rappeler que ce forum est ouvert à toutes et à tous, quelle que soit votre situation, et nous serons heureux de répondre au plus grand nombre de questions possible.

Ministre Coteau

Sarah Hardy, qui est la directrice de l’Équipe du Projet de mise en œuvre du Programme ontarien des services en matière d’autisme au ministère des Services à l’enfance et à la jeunesse, est avec moi ce soir pour m’aider à répondre à certaines de ces questions. Et je voudrais prendre un moment pour la remercier et remercier son équipe pour le travail qu’ils ont mené. Ils ont travaillé d’arrache pied à mes côtés au cours de l’année passée alors que nous élaborions ces changements, environ un an et demi à présent. Et je veux m’assurer que vous disposez de tous les renseignements qu’il vous faut pour accéder aux services du POSA de la manière la plus harmonieuse et la plus aisée possible. J’aimerais commencer par vous donner un aperçu du programme et des changements que nous avons apportés. Notre objectif est d’offrir des services flexibles, personnalisés et adaptés aux besoins et aux forces des enfants et des jeunes, quel que soit leur âge. Il nous tient également très à cœur d’aider les familles à prendre une part active aux soins de leur enfant. En juin dernier, nous avons lancé le POSA et des familles ont commencé à être admises au sein du programme par le biais d’un guichet unique dans leur région. En décembre dernier, nous avons annoncé que nous allions donner choix, uniformité et confiance aux familles d’enfants et de jeunes atteints d’autisme en introduisant une option de financement direct à l’égard des services comportementaux fondés sur des données probantes, et en apportant des améliorations au programme qui contribueront à l’efficacité des services. Donc à compter du 15 janvier mon ministère a procédé aux améliorations suivantes : augmentation du taux horaire maximal pour les services comportementaux fondés sur des données probantes; communication de nouvelles qualifications pour les superviseurs cliniques; mise en œuvre d’un processus d’examen clinique indépendant, et modification des responsabilités et du processus de supervision clinique pour les services comportementaux. L’admission de votre famille au sein du POSA peut se faire de différentes façons, selon que l’enfant ou le jeune accède aux services pour la première fois, est en attente de services ou reçoit déjà des services du POSA. Nous avons à cœur d’aider les familles des enfants et des jeunes atteints d’un TSA à intégrer le programme de la manière la plus aisée et la plus harmonieuse possible. Lorsque vous préparez votre accès au POSA, vous aurez la possibilité de choisir de recevoir des services directs auprès d’un fournisseur régional ou de recevoir un financement direct afin de vous procurer des services. Au cours de ce forum nous pouvons parler de ce que ces options impliquent pour vous et votre famille. Ce programme a été façonné par les voix des parents et des fournisseurs de soins. Et nous disposons d’un solide programme qui permettra aux jeunes atteints d’autisme de réussir ici, dans notre province. Donc je voudrais remercier toutes celles et tous ceux qui sont à nos côtés pour ce parcours, pour votre action en faveur de cette cause, votre dévouement, votre persévérance et votre patience. Bien, je ne veux pas prendre trop de temps. Je veux vous écouter. Donc, je cède la parole à Sarah, qui a quelques mots à dire, puis nous repasserons à Erik. Sarah.

Sarah Hardy

Merci, Monsieur le Ministre, et bonsoir à toutes et à tous. Merci beaucoup de prendre le temps de vous joindre à nous ce soir pour ce forum. C’est un honneur d’être là aux côtés du ministre pour ce quatrième téléforum afin de répondre à certaines de vos questions. J’ai eu le privilège au cours des quelques dernières années de contribuer à la conception et à la mise en œuvre du nouveau Programme ontarien des services en matière d’autisme et ce projet m’a donné l’occasion de communiquer avec de nombreuses familles, avec nos fournisseurs de services, avec des membres de notre comité consultatif, avec le comité d’experts cliniques, comités qui ont tous deux consacré un volume de travail considérable à ce projet, ainsi qu’avec d’autres parties prenantes et experts. Ces dialogues, ces occasions et les conseils que nous avons glanés nous ont véritablement conduits où nous en sommes aujourd’hui. En juin dernier, nous avons lancé le nouveau Programme ontarien des services en matière d’autisme. Et ce nouveau programme représente un changement considérable de nos processus de prestation de services en matière d’autisme en Ontario. Lundi dernier, nous avons également franchi un autre jalon et commencé la mise en œuvre d’un certain nombre d’autres changements clés, y compris une option de financement direct pour les familles. Bien que le programme puisse encore être considéré comme assez neuf et que de nombreuses familles soient encore en transition, nous sommes très fiers des progrès accomplis jusqu’ici. Et nous espérons continuer à recevoir vos contributions et celles d’autres experts afin d’appuyer nos efforts d’amélioration continue du POSA. Alors, merci pour votre franchise, votre soutien et votre collaboration tout au long de ce parcours. Et merci encore d’être avec nous ce soir. Erik, je pense que sommes prêts à répondre aux questions.

Erik

Nous avons effectivement une première question en direct prête à être posée. Merci Monsieur le Ministre, merci Sarah, d’avoir donné le coup d’envoi du forum. À présent je voudrais rappeler rapidement qu’il s’agit du forum téléphonique provincial du ministère des Services à l’enfance et à la jeunesse sur le Programme ontarien des services en matière d’autisme. Nous répondons à vos questions, à tout moment au long du forum, appuyez sur la touche trois du clavier de votre téléphone pour poser votre question. Nous allons commencer avec Kelly de Thunder Bay, qui a une question à poser en direct. Kelly, bienvenue au forum. Allez-y, je vous en prie.

Kelly

Bonsoir. Ma question est, nous recevons actuellement des services d’ICI en centre dans le Nord par l’intermédiaire du fournisseur régional, et c’était la seule option pour recevoir des services intensifs. La disponibilité de praticiens privés permettant d’utiliser le financement direct est très limitée. On nous a dit que les services d’ICI en centre ne seraient plus fournis dans le Nord. Quels services vont être fournis par le nouveau POSA et les fournisseurs régionaux pour les enfants qui bénéficieraient des services intensifs qu’offre l’ICI?

Ministre Coteau

Et bien merci beaucoup, Kelly, pour cette question. Elle est intéressante. Quand nous avons sillonné la province et dialogué avec des habitants de différentes régions, la question de la capacité du système était sans cesse évoquée. Je sais que dans les régions rurales et dans le Nord de l’Ontario, il est parfois plus difficile de trouver le service approprié pour un jeune. Mais je pense que je dois dire deux choses, la première, je sais que votre question concerne les services intensifs. Nous savons que si un jeune a besoin d’un certain nombre d’heures, il recevra le nombre d’heures dont il a besoin. Donc, l’intensité du programme dépendra du diagnostic et de l’approche établis par ce spécialiste pour ce jeune. En ce qui concerne la capacité du système, je pense que ce que nous devons faire, en tant que ministère, alors que le programme continue à se mettre en place, est de surveiller où se situent les lacunes et de travailler avec l’enseignement supérieur, de travailler avec les différents fournisseurs, de travailler avec les personnes qui sont susceptibles de rechercher des possibilités de carrière. Nous devons nous assurer que nous pouvons combler ces lacunes de façon durable, en établissant des liens entre nos besoins et ce que les programmes de formation générale proposent dans différentes régions. Donc nous poursuivrons dans cette voie. Sarah, je ne sais pas si vous voulez ajouter quelque chose sur ce sujet?

Sarah Hardy

Et bien, je rebondirai simplement sur quelques points. D’abord, concernant l’intensité des services dont a parlé le ministre, tous les enfants et les jeunes bénéficiant du POSA auront un plan comportemental du POSA. Et ce plan comportemental sera fondé sur une évaluation des besoins de l’enfant ou du jeune et construit autour de celle-ci. Donc l’intensité, la durée, la portée des services correspondront véritablement aux besoins de votre enfant. Par conséquent, s’il est déterminé que votre enfant a effectivement besoin de services intensifs, c’est ce que votre enfant recevra dans le cadre du POSA. L’autre point que je mentionnerai est que nous avons actuellement de nombreux échanges concernant la capacité dans la province, comme l’a indiqué le ministre, en particulier dans le Nord. Et nous avons une très forte représentation du Nord dans notre comité consultatif et ce point est souvent porté à notre attention. Et il s’agit d’un sujet sur lequel nous allons nous concentrer, a fortiori dans le contexte de l’introduction de l’option de financement direct, afin de déterminer où se situent les besoins en matière de capacité et comment nous pouvons commencer à renforcer cette capacité. L’autre point sur lequel je voudrais revenir concerne les services d’ICI en centre, qui sont sans nul doute une possibilité pour la prestation de services. Mais dans le cadre du POSA, ce que nous essayons véritablement de prendre pour base est le principe d’accessibilité et de coordination des services. Donc, nous voulons que les enfants reçoivent des services de différentes façons, qu’il s’agisse d’ICI en centre, que ce soit à domicile ou dans un cadre communautaire. Tout cela fera partie du plan comportemental de l’enfant, qui déterminera quel milieu est le plus adapté pour cet enfant, en fonction des services concernés. Voilà, une réponse assez longue et de nombreux points. J’espère que nous avons pu traiter la plupart de ces points. Merci, Erik.

Ministre Coteau

Merci, Erik. Merci, Kelly.

Erik

Kelly, merci encore pour cette question. Nous avons une autre question en direct sans plus attendre. Elle nous est posée par Laurie. Laurie de Mississauga, vous nous rejoignez en direct. Allez-y, je vous en prie.

Laurie

Bonsoir. Ma question est : j’ai compris que l’option de financement direct s’arrête après le 31 mars mais vous avez dit également que le financement direct est toujours disponible. Qu’est-ce qui va se passer exactement après le 31 mars? Mon fils reçoit actuellement des services d’ICI dans un centre cinq jours par semaine. Devra-t-il arrêter cela et être placé sur la liste d’attente, et attendre dans l’incertitude jusqu’à ce qu’il ait une place, ou pourra-t-il continuer de la même façon?

Ministre Coteau

Laurie, bénéficiez-vous du programme 8 000/10 000 $?

Laurie

Oui.

Ministre Coteau

Entendu. La semaine dernière j’ai été assez clair à ce sujet lors du premier forum, la même question avait été posée. Je répondrai très rapidement car il va y avoir beaucoup d’autres questions. Mais nous n’allons pas interrompre les services que reçoit votre fils ou toute autre personne qui bénéficie de ce programme jusqu’à ce qu’ils bénéficient du nouveau programme. Donc, je veux dire, pour être tout à fait clair, qu’il n’y aura pas d’interruption des services. Cette date que nous avons fixée est la date à laquelle nous souhaitons effectuer la transition des personnes vers le programme. Mais si des personnes dépassent cette date, elles continueront à recevoir ces services. Merci, Laurie.

Erik

Laurie, merci encore pour cette question. Passons rapidement à la prochaine question en direct. Elle nous est posée par Daniel. Daniel de Burlington. Daniel, bienvenue au forum. Vous nous rejoignez en direct.

Daniel

Merci. Merci. Monsieur le Ministre, merci de prendre le temps d’écouter nos questions et d’y répondre—

Ministre Coteau

Et bien, merci à vous.

Daniel

—de façon si directe et chaleureuse. Donc comme la personne précédente, mon fils reçoit des services d’ICI et nous recevons aussi un financement direct. Nous avons en effet reçu une lettre par la poste annonçant, grosso modo, l’arrêt du programme en mars. Mais il n’y avait pas d’autres instructions nous indiquant ce que nous devons faire pour effectuer la transition vers le nouveau programme. Je suis vraiment rassuré par le fait que nous avons votre garantie que le programme va se poursuivre. Mais, en ce qui concerne les rouages du processus, nous ne savons pas vraiment avec qui nous devons prendre contact ni ce que nous devons faire pour maintenir nos versements et notre accès au programme?

Sarah Hardy

Bonsoir Daniel. C’est Sarah. Recevez-vous aussi actuellement le versement de 10 000 $?

Daniel

Oui, c’est exact. Nous bénéficions de ce programme. C’est exact.

Sarah Hardy

Entendu, merci. Pour ce que soit clair, et pour reprendre ce que disait le ministre, nous voulons absolument garantir la continuité des services que vous recevez. Pour les familles qui reçoivent actuellement des versements de 10 000 $, votre fournisseur régional va échanger avec vous au sujet du POSA et définir avec vous les étapes suivantes pour votre famille. Donc, ils vont prendre contact avec vous. Lors de ce dialogue, ils vont vous aider à faire un choix. Il s’agira de choisir entre intégrer le POSA lors de votre prochain point de rapprochement ou recevoir un nouveau versement de 10 000 $. Et vous pouvez continuer à recevoir ces versements de 10 000 $ jusqu’au 31 mars. Cette date correspond au point de transition, qui implique un autre choix. Après le 31 mars, nous n’accorderons plus de nouveau versement de 10 000 $ et nous vous aiderons à effectuer la transition vers le POSA. Si vous voulez continuer à travailler avec votre fournisseur actuel, auprès duquel vous vous procurez actuellement des services à l’aide des 10 000 $, vous recevrez également notre soutien dans cette voie. Cela signifie que vous passerez à la nouvelle option de financement direct et que vos services seront financés à hauteur de 55 $ par heure. Un plan comportemental sera élaboré pour établir la collaboration avec votre superviseur clinique et les autres soutiens mis en œuvre. Mais je pense que la chose la plus importante à comprendre dans l’immédiat est que vous serez soutenu pour décider comment vous voulez procéder entre maintenant et le 31 mars. Et, Monsieur, je ne sais pas s’il y a autre chose [interférences]?

Ministre Coteau

Non, non, c’est tout. Je le répète, personne ne sera exclu du programme actuel avant d’être admis au sein du nouveau programme et si nous avons besoin d’envoyer des instructions complémentaires, pour expliquer comme vous dites les « rouages de la transition », nous le ferons. Merci.

Erik

Daniel, merci beaucoup pour cette question. Nous allons passer à une autre question dans un instant. De nouveaux participants nous rejoignent encore et je veux leur souhaiter la bienvenue au forum téléphonique provincial du ministère des Services à l’enfance et à la jeunesse sur le Programme ontarien des services en matière d’autisme. Nous sommes à l’écoute de vos questions. Ce soir, nous sommes en direct avec le ministre des Services à l’enfance et à la jeunesse, Michael Coteau, qui est accompagné de Sarah Hardy, la directrice de l’Équipe du Projet de mise en œuvre du Programme ontarien des services en matière d’autisme. Ensemble, nous répondons à vos questions. Appuyez sur la touche trois du clavier de votre téléphone à tout moment pour poser une question en direct. Nous passons à présent à une question en direct de Dana, de Toronto. Dana, bienvenue.

Dana

Bonsoir à tous.

Ministre Coteau

Bonsoir.

Dana

Bonsoir. J’ai une question par rapport à la semaine dernière. J’ai écouté ce – la transcription a été mise à disposition et je l’ai lue. Et vous n’avez pas vraiment répondu à l’une des questions donc j’espère que vous pourrez y répondre aujourd’hui. Quelle somme, je veux dire des fonds réels, a été budgétée pour le nouveau POSA jusqu’à juin cette année et quelle somme a été prévue pour l’année entière? Le ministère doit disposer de ce chiffre puisqu’il distribue les fonds aux fournisseurs régionaux. Et je répète, je demande le montant total des fonds pour le POSA pour cette – jusqu’au montant prévisionnel pour l’année 2018 complète. Et si le ministère ne peut nous donner ce chiffre à brûle-pourpoint, quand pourrons-nous l’obtenir?

Ministre Coteau

Bonsoir. Merci beaucoup. Je n’ai pas souvenir que quelqu’un ait demandé ce montant directement la semaine dernière, mais si nous l’avons manqué je m’en excuse. C’est toujours une bonne chose d’avoir une deuxième chance de répondre à une question. Nous avons alloué 500 millions de dollars de financement complémentaire sur une période de cinq ans. Il y a des variations mais cela revient environ à 100 millions de dollars par an. Mais cela vient en complément du financement de base qui était alloué auparavant. Sarah, savez-vous environ à combien il s’élève?

Sarah Hardy

Il s’élève environ à 190 millions de dollars par an.

Ministre Coteau

Donc, est-ce le total ou [interférences]?

Sarah Hardy

Chaque année, c’est notre base.

Ministre Coteau

Base?

Sarah Hardy

Oui.

Ministre Coteau

Plus les cent millions complémentaires?

Sarah Hardy

Plus le complément chaque année.

Ministre Coteau

Donc cela fait près de 300 millions de dollars par an, grosso modo. Donc, 290 millions de dollars par an de financement. Donc, cette somme complémentaire n’a pas supprimé de financement existant. Est-ce que cela répond à votre question?

Dana

Oui, tout à fait. Merci.

Ministre Coteau

Entendu. Merci.

Erik

Dana, merci beaucoup pour cette question. Nous avons une autre question en direct sans plus attendre. Elle nous est posée par Stephanie. Stephanie de Burlington, bienvenue. Vous nous rejoignez en direct sur ce forum.

Stephanie

Bonsoir, Michael et Sarah. J’aimerais demander – je sais que vous avez rencontré beaucoup de personnes dans toute la province et écouté l’histoire de nombreux enfants avec attention. L’un des thèmes clairement exprimé par les familles est le besoin d’approches différentes en matière de thérapie, y compris la rééducation de la parole et l’ergothérapie. J’aimerais que vous me donniez une raison claire expliquant pourquoi vous ne les avez pas incluses dans le POSA, à part le fait de traiter une chose à la fois.

Ministre Coteau

Oui, merci beaucoup. Et c’est une question tout à fait légitime qui revient sans cesse. Lorsque nous avons sillonné la province, que nous avons examiné le système et que nous avons échangé avec les personnes. L’enjeu majeur du système était le modèle de prestation actuel de l’ACA, l’ICI, la thérapie comportementale. L’enjeu majeur portait sur ces programmes, la demande était la plus forte pour ces programmes en particulier et il y avait une liste d’attente considérable pour y accéder. Le système était confronté à de telles difficultés que les personnes étaient évaluées, placées sur une liste d’attente, puis l’évaluation n’était plus valable et elles devaient être de nouveau évaluées avant de pouvoir effectivement accéder aux services. C’était un cercle vicieux. Certains parents m’ont raconté qu’ils avaient dû subir deux ou trois évaluations différentes avant d’accéder aux services. Ou il y avait des cas d’interruption des services, dans lesquels ils recevaient un ensemble de services, puis il y avait une pause de quatre ou cinq mois, et ils devaient attendre pour les recevoir de nouveau. Mon travail consistait à résoudre le problème à la base et à rechercher un moyen de supprimer cette liste d’attente. Ce que nous faisons aujourd’hui consiste à utiliser nos ressources pour fournir ce que je considère comme le besoin essentiel en matière de services destinés aux jeunes et aux familles ayant des enfants autistes. Donc, je voulais mettre en place un système qui fonctionne, qui supprime les temps d’attente et qui permet aux personnes d’accéder aux services. Je me suis toujours engagé à ce que notre gouvernement, après avoir accompli ceci, se penche sur tous les autres aspects. Car, outre la rééducation de la parole, les personnes ont évoqué de nombreux autres éléments, d’autres types de thérapies. Elles ont demandé que soit établie la transition vers l’école. Elles ont évoqué une mise en œuvre différente des programmes. Donc, je veux juste résoudre les problèmes et ensuite nous pourrons nous pencher sur les questions qui nous permettrons d’améliorer le système à l’avenir. Donc voilà mon point de départ et voilà ce que l’on m’a demandé de faire. Erik.

Erik

Stephanie, merci beaucoup pour cette question. Nous avons une autre question en direct sans plus attendre. Elle nous est posée par Candice, qui vient d’Ottawa. Candice, vous nous rejoignez en direct. Vous pouvez poser votre question.

Candice

Bonsoir Michael et Sarah. Je suis orthophoniste en cabinet privé. En fait, ma question suit assez logiquement la précédente. Donc actuellement, nous fournissons des services à un certain nombre d’enfants grâce à ces sommes forfaitaires. Nous fournissons les services de rééducation de la parole et du langage associés aux principes de l’analyse comportementale. Nous avons un certain nombre – comme vous le savez concernant l’autisme, vous parliez des besoins essentiels, les besoins essentiels pour la plupart des enfants atteints d’autisme sont liés à la communication. Nous fournissons un service essentiel à ces clients et les relations sont en place et les enfants progressent bien, nous nous concentrons sur la communication sociale, le fonctionnement social. Nous nous demandons ce qui va se passer, compte tenu du fait, comme vous l’avez indiqué, que les services publics de rééducation de la parole et du langage sont très limités en matière de traitement et de traitement continu que ces enfants méritent. Comment les familles vont-elles avoir la possibilité de continuer à recevoir des services, des services de communication, pour la communication fonctionnelle de leurs enfants une fois que la limite de 55 $ sera en place?

Ministre Coteau

Sarah. Je suis désolé, Candice. Je n’ai pas vraiment saisi la question mais Sarah, je pense, a la réponse.

Sarah Hardy

Alors merci, Candice. Il y a quelques points que j’aimerais clarifier concernant la relation que vous pouvez avoir actuellement, en tant qu’orthophoniste, avec les enfants qui reçoivent en ce moment les versements de 10 000 $. Et une fois que ces familles effectuent la transition vers le POSA, lorsqu’elles choisissent de conserver l’option de financement direct et qu’elles continuent de travailler avec vous. Vous pouvez continuer de cette façon. Il existe quelques voies différentes selon lesquelles vous pourriez continuer à fournir des services comportementaux à ces enfants dans le cadre du POSA. Une possibilité est que vous, en tant qu’orthophoniste, ayez ou soyez en cours d’obtention des nouvelles qualifications obligatoires pour les superviseurs cliniques. Donc, cela peut être le cas si vous, en tant qu’orthophoniste, avez également le titre d’analyste agréé en comportement (BCBA) ou êtes en cours d’obtention de ce titre. Ainsi, vous pourriez continuer à travailler avec cette famille en assurant la supervision clinique de ces services comportementaux.

Et ces services comportementaux peuvent tout à fait porter sur des objectifs et des compétences de communication. L’autre scénario peut être que vous, en tant qu’orthophoniste, soyez supervisée par un superviseur clinique du POSA pour fournir les volets comportementaux d’un plan comportemental. Il s’agit d’une situation dans laquelle vous, en tant qu’orthophoniste, avez une expérience de la prestation de services comportementaux et travaillez sous la supervision d’un analyste agréé en comportement ou d’un psychologue. Le troisième scénario dans lequel vous pouvez continuer à être impliquée est le cas où vous êtes une experte d’un service comportemental en particulier et où vous pouvez travailler en partenariat avec un superviseur clinique pour fournir ce volet d’un plan comportemental. Donc, il existe plusieurs situations différentes dans lesquelles vous, en tant qu’orthophoniste, pouvez continuer à intervenir auprès des familles avec lesquelles vous travaillez actuellement. Je crois que la dernière partie de votre question portait sur le taux horaire. Je sais qu’il existe différents tarifs associés aux services, mais nous finançons un maximum de 55 $ par heure pour les services identifiés dans le plan comportemental de l’enfant. Erik, je vous redonne la parole.

Erik

Candice, merci beaucoup pour cette question. Nous allons passer à une autre question en direct, qui nous est posée par Elizabeth de Whitby. Elizabeth, vous nous rejoignez en direct. Vous pouvez poser votre question au ministre.

Elizabeth

Bonsoir, Monsieur le Ministre. Bonsoir, Sarah. Ma—

Ministre Coteau

Bonsoir, Elizabeth.

Elizabeth

—question était – merci de me donner la parole. Ma question concernait l’option de financement direct. Mon fils est sur la liste d’attente d’ACA depuis 2014, je crois. Je me demande simplement si cette option de financement direct est possible pour l’ACA car, d’après ce que j’ai compris, elle semble être réservée [inaudible] aux personnes pour les services d’ICI. Et il a été évalué par Kinark à Markham et ils ont dit qu’il bénéficierait plus de services d’ACA que d’ICI.

Ministre Coteau

Alors, c’est que – d’abord, merci pour votre question. Cela est destiné à tous les financements liés à l’ACA. La plupart des gens savent, lorsqu’ils ont un lien avec les services en matière d’autisme, que l’ICI est simplement une appellation spécifique en Ontario qui désigne un programme d’ACA. Seul le niveau d’intensité peut varier. Mais il s’agit d’un programme élaboré en Ontario, l’ICI. Nous considérons que tout le programme doit être consacré à l’ACA, seuls les niveaux d’intensité de – le nombre d’heures alloué aux jeunes sera adapté en fonction des besoins. Pour répondre à votre question plus directement, oui, le nouveau programme inclura le financement de l’ACA. Et Sarah voudrait ajouter une chose.

Sarah Hardy

Donc simplement pour clarifier, les familles qui étaient sur la liste d’attente des services d’ICI et d’ACA ont à présent toutes été ajoutées à la liste d’attente du POSA, selon leur date d’aiguillage. Il n’y a donc plus de listes d’attente distinctes pour l’ICI et l’ACA. Afin que cela soit clair, lorsqu’une place devient disponible pour vous dans le cadre du programme, vous aurez la possibilité de choisir de recevoir vos services soit par le biais d’un fournisseur régional, soit grâce au financement direct. Et vous aurez ce choix que vous ayez été auparavant ou non en attente d’ICI ou d’ACA. Ce choix s’offre à toutes les familles lorsqu’une place devient disponible pour bénéficier du POSA. Merci, Erik. Je vous redonne la parole.

Erik

Elizabeth, merci pour cette question. Un petit rappel pour toutes celles et tous ceux qui nous rejoignent, nous avons encore environ 30 minutes à consacrer aux questions. Nous allons passer à notre prochaine question en direct, qui nous est posée par Greg de Toronto. Greg, bienvenue. Vous nous rejoignez en direct.

Greg

Bonsoir. Merci de me donner la parole. Je voudrais simplement demander à Monsieur le Ministre : comment prévoyez-vous de garantir l’uniformité de la prestation des services entre les fournisseurs régionaux? Plus précisément, le ministère a-t-il consulté les directeurs cliniques des différentes régions pour s’assurer que l’interprétation du nouveau POSA est uniforme dans les différentes régions de l’Ontario?

Ministre Coteau

Et bien, merci beaucoup pour cette question. Cette question que vous venez de poser est une question primordiale car nous pouvons écrire bien des choses depuis Queen's Park, qui est le siège de notre gouvernement. Mais pour véritablement éprouver l’efficacité du programme, il va falloir examiner et analyser le travail qui est mené dans la province. En tant que ministre en charge de ce dossier, je me tiens personnellement, et les Ontariennes et les Ontariens me tiennent directement pour responsable s’agissant de garantir l’efficacité de ce programme. Nous travaillerons avec tous nos partenaires régionaux et même avec nos partenaires privés pour garantir que les normes adaptées sont appliquées et que les personnes suivent le processus associé au nouveau programme que nous avons défini. Mais nous allons également mettre en place des procédures d’assurance de la qualité. Je vais redonner la parole à Sarah pour qu’elle vous explique plus en détail.

Sarah Hardy

Merci beaucoup, Greg, pour cette question. De nombreux changements que nous avons introduits et qui sont entrés en vigueur en janvier, plus précisément lundi, témoignent véritablement de notre volonté d’améliorer l’uniformité et de renforcer la responsabilité au sein du système. Donc à l’aide d’éléments comme les exigences appliquées aux superviseurs cliniques, un modèle de plan comportemental, ce genre de choses, nous essayons vraiment de mettre en œuvre cette uniformité de la prestation de services. Que vous choisissiez de recevoir vos services par le biais d’un fournisseur régional ou d’un fournisseur de financement direct, cela n’a pas d’importance. Les fournisseurs régionaux et les fournisseurs de financement direct fournissent les services du POSA. La procédure d’assurance de la qualité dont le ministre vient de parler, est quelque chose que nous sommes en train d’élaborer. Elle aura pour objectif de surveiller la qualité des plans comportementaux du POSA et nous prévoyons sa mise en œuvre au printemps 2018. Elle consistera essentiellement à sélectionner de façon aléatoire des plans comportementaux du POSA, à savoir les plans qui définissent les services que votre enfant reçoit, élaborés par des fournisseurs de financement direct et par des fournisseurs régionaux, afin de les soumettre à un examen clinique indépendant mené par une équipe d’examinateurs cliniques tiers. Et cela est vraiment important afin d’évaluer la qualité des plans comportementaux ainsi que l’uniformité des processus d’élaboration et de mise en œuvre de ces plans. Donc il s’agit d’une procédure très importante qui sera en place dès le printemps 2018. L’un des autres éléments que nous allons mettre en place, qui sera mis à la disposition du public en 2018, est une liste des fournisseurs du POSA. Cela aidera vraiment les familles à choisir un fournisseur qualifié pour fournir les services du POSA. Il y aura un processus de candidature des fournisseurs pour figurer sur la liste et un processus de vérification de leurs qualifications. Donc vous le voyez, nous essayons vraiment d’améliorer l’uniformité, qu’il s’agisse de services directs ou de financement direct. Les familles comprennent qu’elles reçoivent des services de qualité de la part de cliniciens compétents et qualifiés. Donc il s’agit de quelques autres éléments, outre les changements qui sont entrés en vigueur lundi, que nous allons mettre en place au printemps. Merci beaucoup pour votre question, je vous redonne la parole, Erik.

Erik

Très bien. Merci encore pour cette question. Nous avons une autre question en direct, qui nous est posée par Rob, de Toronto. Rob, vous nous rejoignez en direct. Veuillez poser votre question.

Rob

Bonsoir. Merci de répondre aux questions. Ma question est : mon fils a 11 ans. Il est sur une liste d’attente depuis quelques temps. Je me demandais combien de personnes se trouvent actuellement sur les listes d’attente?

Voix en arrière-plan

À qui parlez-vous? Puis-je parler aux infirmières?

Rob

Merci.

Sarah Hardy

Excusez-moi, je n’ai pas saisi la dernière partie. Désolée.

Rob

Je me demandais combien de questions – pardon, combien de personnes sont sur les listes d’attente en ce moment?

Ministre Coteau

Cela dépend de la région où vous vous trouvez. Les temps d’attente varient selon les régions, mais en ce moment je crois que le nombre – sur listes d’attente, dans toute la province, doit être environ de 20 000 personnes. Donc il y a environ 20 000 personnes sur les listes d’attente dans la province et je trouve cela totalement inacceptable. Et c’est pour cela que nous apportons des changements à ce programme, pour garantir que nous pouvons – nous avons investi les fonds. Nous veillerons à ce que des mesures de reddition de comptes soient mises en place. Nous optimiserons ces services afin de garantir que les personnes accèdent aux services le plus rapidement possible. Mais dans certaines régions, les temps d’attente sont plus longs. Dans certaines régions, il est beaucoup plus facile d’accéder à ces programmes. Et nous allons travailler avec nos partenaires régionaux et également avec nos partenaires privés. Car il est possible qu’il n’y ait simplement pas la capacité suffisante dans certaines régions pour fournir ces services donc nous travaillerons en coordination avec différentes régions pour savoir ce que nous pouvons faire pour contribuer à permettre aux jeunes d’obtenir exactement ce dont ils ont besoin pour pouvoir réussir. Merci. Erik.

Erik

Rob, merci encore pour cette question. À présent, un petit rappel pour celles et ceux qui nous rejoignent, si vous avez une question à poser en direct, nous voulons vous entendre. À tout moment, vous pouvez appuyer sur la touche trois du clavier de votre téléphone. Quelqu’un prendra votre nom et vous serez ajouté à la liste des questions, une file d’attente virtuelle dans laquelle vous attendrez pour poser votre question. Nous accueillons à présent Lindsey, de St. Thomas, pour une autre question en direct. Lindsey, vous nous rejoignez en direct. Allez-y, je vous en prie.

Lindsey

Bonsoir, Monsieur le Ministre. Merci de me donner la parole. Je travaille actuellement en tant qu’analyste agréée en comportement dans le Sud-Ouest de l’Ontario avec des familles, je fournis des services d’ACA et d’ICI. Nous avons depuis longtemps des difficultés pour travailler en collaboration avec les écoles afin d’établir des objectifs et de fournir les services aux enfants. Je me demandais si vous aviez des projets de collaboration avec le ministère de l’Éducation pour fournir les services d’ACA et d’ICI en collaboration avec le personnel des écoles?

Ministre Coteau

Oh, merci beaucoup. Il s’agit également d’une question très, très populaire. Il y a eu un engagement fort pris par moi-même et par la ministre de l’Éducation. Aujourd’hui nous avons une nouvelle ministre de l’Éducation, et l’arrivée d’une nouvelle ministre engendre évidemment de nouvelles possibilités. Mais la précédente ministre avait à cœur de rechercher les moyens de renforcer ces programmes dans le milieu scolaire. Certaines des difficultés auxquelles nous sommes confrontés résident dans l’existence de différents conseils, de différents processus, de différentes ententes qui coexistent. Nous avons nos fournisseurs régionaux, nos partenaires privés. Nous devons rechercher des moyens d’optimiser ces services. Le monde est construit autour du jeune et ce n’est pas nécessairement au jeune d’essayer de s’adapter à différents mondes. Un dialogue interne a lieu en ce moment entre les fonctionnaires, les bureaucrates, pour chercher des moyens d’optimiser ces services. Je me suis toujours engagé à chercher des moyens de concrétiser ce processus et à chercher des moyens d’obtenir de l’aide auprès des membres de la communauté. Donc c’est quelque chose que nous étudions. Nous voulons que ce programme démarre et la phase suivante, je pense, consiste à examiner tous les services, et notamment la façon dont nous intégrons ces services dans les milieux éducatifs. Certains conseils scolaires mènent des actions tout à fait remarquables. Sarah, voulez-vous ajouter quelque chose sur ce sujet?

Sarah Hardy

Je pense que la seule chose que j’aimerais ajouter est que nous travaillons en étroite collaboration avec un comité consultatif concernant la conception. Et nous avons en effet deux ou trois membres qui représentent le système éducatif. Donc cette perspective est souvent évoquée, afin de déterminer comment nous pouvons renforcer cette collaboration, comment aborder les transitions entre nos programmes et l’école, et comment former un système travaillant en collaboration pour appuyer les enfants et les élèves atteints d’autisme. Nous savons que la majorité des enfants recevant des services dans le cadre du POSA sont en âge d’être scolarisés. Il est donc très important de prendre en compte cette collaboration dans le cadre de la conception de notre programme. J’évoquerai une seule autre chose : vous savez peut-être que le ministère de l’Éducation a lancé dernièrement un projet pilote dans 18 conseils scolaires afin d’améliorer notablement les soutiens fournis en milieu scolaire aux enfants atteints d’autisme, qui met à l’épreuve deux approches différentes. L’une consiste à fournir un espace dédié pour les services en matière d’autisme dans le milieu scolaire, et il s’agit également de fournir une formation ciblée destinée aux aides-enseignants dans ces conseils, pour mieux appuyer les enfants et les jeunes autistes. Donc je dirais que nous faisons les premiers pas, et il y a encore beaucoup à faire, évidemment. Mais cette voix est bien présente et au centre de notre conception. Merci beaucoup pour cette question, Lindsey. Erik.

Erik

Lindsey, merci encore pour cette question. Passons à notre prochaine question en direct, qui nous est posée par Anna. Anna, de Toronto, bienvenue au forum. Allez-y, je vous en prie.

Anna

Merci. Bonsoir. Mon neveu est arrivé en tête de liste pour l’option des services directs ici à Toronto, au Centre Surrey Place. Mais on ne nous a pas donné la possibilité de choisir des services par l’option des services directs. Il bénéficie actuellement d’une thérapie à domicile depuis environ six mois et nous ne voulons pas interrompre ce programme. Et nous nous demandons pourquoi on ne nous a pas donné cette possibilité?

Ministre Coteau

Désolé, je veux bien comprendre. Vous dites que l’on n’a pas donné à votre fils la possibilité de bénéficier du nouveau programme?

Anna

C’est exact, pour le financement direct.

Ministre Coteau

Entendu. Donc, notre programme a démarré le 15 janvier, donc il y a deux jours, officiellement. Donc je pense que la prochaine fois, on vous donnera la possibilité de choisir de bénéficier ou non de cette allocation de temps et de ces options. Je vous suggère également de vous adresser à votre fournisseur de services pour lui demander comment peut se faire la transition vers le financement direct afin que vous puissiez avoir cette possibilité. Mais le programme a officiellement deux jours. Il s’agit du nouveau programme et votre fournisseur de services doit disposer de renseignements complémentaires à ce sujet. Et vous pouvez également consulter le site ontario.ca/autisme pour obtenir de plus amples renseignements sur le fonctionnement effectif du programme dans tout l’Ontario, ainsi que des renseignements spécifiques concernant votre région. Merci.

Erik

Anna, merci beaucoup pour cette question. Nous avons une autre question en direct, qui nous est posée par Amanda de Perth. Amanda, bienvenue au forum. Allez-y je vous en prie.

Amanda

Bonsoir. Merci beaucoup. Ma première question concerne le renouvellement de l’évaluation de mon enfant. Dans la FAQ, il est indiqué que mon enfant fera l’objet d’une nouvelle évaluation au moins une fois tous les six mois conformément aux orientations du superviseur clinique. Je voudrais simplement confirmer que ce processus est valable si je choisis l’option des services directs ou l’option de financement direct, donc qu’il est valable quelle que soit l’option choisie.

Sarah Hardy

Bonsoir, Amanda. C’est Sarah. La réponse courte à votre question est : oui. Donc, peu importe que vous choisissiez l’option des services directs ou l’option de financement direct. Les lignes directrices du POSA et le cadre clinique du POSA, je pense que ce sont ces documents qui mentionnent cette évaluation des progrès réalisée tous les six mois. Cette évaluation des progrès réalisée tous les six mois a lieu quelle que soit l’option de service choisie. Donc les enfants et les jeunes seront évalués en lien avec leurs services comportementaux par le superviseur clinique avec lequel ils travaillent, qu’il s’agisse de l’option des services directs ou de l’option de financement direct. Et ce superviseur clinique formulera des recommandations à propos des services de votre enfant. Les évaluations peuvent avoir lieu à différents stades, mais ce qui apparaît dans nos lignes directrices et dans notre cadre clinique est ce jalon de référence de six mois. Et je le répète, cela est valable que vous receviez des services par le biais des services directs ou du financement direct. J’espère que cela vous aide. Erik.

Erik

Amanda, merci pour cette question. Nous accueillons à présent Jennifer d’Ajax pour une question en direct. Jennifer, bienvenue.

Jennifer

Bonsoir et merci de me donner la parole. Je pense que vous avez peut-être en partie répondu à ma question depuis que je suis en attente mais vous avez évoqué plusieurs fois le plan comportemental. Et ma question était de savoir qui l’élabore et détermine le nombre d’heures auquel un enfant a droit? Mon enfant ne reçoit actuellement aucun financement. Je ne bénéficie pas du programme 10 000 $ dont vous avez parlé et je finance la thérapie moi-même. J’aimerais juste savoir qui détermine le nombre d’heures et ce que ce plan implique?

Ministre Coteau

Merci. Merci beaucoup pour cette question. Je vais donner la parole à Sarah mais j’aimerais simplement m’arrêter sur un point que vous mentionnez. J’entends beaucoup parler de parents qui financent le programme eux-mêmes. Et de nombreux parents empruntent de l’argent ou engagent leurs biens, comme leur maison, pour cela. Et je veux que toutes celles et tous ceux qui nous écoutent sachent que je ne pense pas que ce soit une approche équitable ici, en Ontario. Je veux que vous sachiez – et c’est pour cela – que la somme que nous avons investie pour l’appui aux services en matière d’autisme en Ontario est la somme la plus importante jamais investie en Amérique du Nord. Mais à présent, mon travail consiste, maintenant que nous disposons des ressources, à m’assurer que ces ressources sont employées de la façon la plus efficace et qui offre aux jeunes et aux familles le meilleur rendement de cet investissement. Je suis désolé que vous ayez payé cela vous-même. J’espère que nous pourrons, à mesure que le programme évolue, supprimer cette charge et que votre enfant pourra bénéficier d’un programme qui est financé par vos impôts. Donc je vais donner la parole à Sarah pour répondre plus précisément en ce qui concerne l’aspect technique de votre question.

Sarah Hardy

Merci beaucoup. Donc, en ce qui concerne la question portant sur les évaluations et qui effectue ces évaluations. Les évaluations dans le cadre du POSA sont menées à bien par un superviseur clinique et vous savez peut-être que nous avons publié lundi les lignes directrices révisées du POSA. Et les lignes directrices du POSA contiennent des exigences de dotation en personnel pour les superviseurs cliniques. Donc, le rôle du superviseur clinique consiste à évaluer, élaborer et recommander des services comportementaux adaptés à votre enfant. Cela étant dit, les familles seront également impliquées dans ce processus, en ce qui concerne l’évaluation, l’établissement des objectifs et le processus de planification des interventions pour leur enfant. Les évaluations dans le cadre du POSA seront effectuées à différents stades. Par exemple, une évaluation sera effectuée lorsqu’un enfant est admis pour la première fois. Donc, un superviseur clinique avec lequel vous avez choisi de travailler évaluera votre enfant afin d’obtenir des éléments à l’appui de ces services comportementaux, de vos objectifs, vos stratégies. Et des évaluations, comme nous l’avons dit en répondant à la question précédente, sont également effectuées à intervalles réguliers – cela peut être cette période de six mois – afin d’évaluer les progrès de l’enfant, et également de fixer des objectifs et d’obtenir des éléments à l’appui des étapes suivantes de la progression. La réalisation de cette évaluation permet d’élaborer votre plan comportemental du POSA. Et ce plan comportemental du POSA est une description détaillée des services comportementaux que votre enfant recevra dans le cadre du POSA. Et, comme je l’ai dit, il est fondé sur votre rétroaction et sur une bonne compréhension de vos attentes, vos capacités, vos priorités pour votre enfant, ainsi que sur les recommandations cliniques émanant du superviseur clinique. Un plan comportemental du POSA doit être établi pour chaque enfant et chaque jeune recevant des services comportementaux dans le cadre du POSA. Certains des documents publiés lundi contiennent des instructions pour l’élaboration du plan comportemental. Et nous espérons que ces plans comportementaux sont élaborés conformément à l’approche présentée dans notre cadre clinique, dans les lignes directrices du POSA, ainsi qu’aux instructions spécifiques qui ont été publiées. J’attire votre attention sur un autre document que nous avons mis à la disposition du public sur notre site Web lundi; il s’agit d’un guide de la famille qui s’efforce de répondre à un certain nombre de questions que les familles peuvent avoir à propos de l’élaboration du plan comportemental, ainsi que sur la nature des qualifications obligatoires pour les superviseurs cliniques, et à certaines interrogations que vous pouvez avoir en amont lorsque vous vous lancez dans ce processus. Je vous invite donc à vous rendre sur le site Web pour consulter certains de ces documents et j’espère que cela a contribué à répondre à cette question. Merci beaucoup. Je redonne la parole à Erik.

Erik

Jennifer, merci beaucoup pour cette question. Pour toutes celles et tous ceux qui sont avec nous ce soir, sachez qu’il nous reste un peu moins de 15 minutes pour répondre à vos questions. Nous accueillons à présent Rannie d’Ottawa. Rannie, bienvenue. Vous nous rejoignez en direct. Allez-y, je vous en prie.

Rannie

Oui. Bonsoir Monsieur le Ministre et Sarah. J’aimerais savoir à partir de quel âge et jusqu’à quel âge les enfants et les jeunes peuvent bénéficier de ces services?

Ministre Coteau

Jusqu’à 18 ans. Ce sera ma réponse la plus courte ce soir. Merci, Erik.

Erik

Rannie, merci beaucoup pour cette question. Nous avons une autre question en direct sans plus attendre, qui nous est posée par Dana de Toronto. Dana, bienvenue au forum. Vous nous rejoignez en direct. Allez-y, je vous en prie.

Dana

Bonsoir, de nouveau. Si le financement s’élève à 290 millions de dollars, cela signifie que seuls 3 000 enfants recevront des services intensifs cette année. Donc si tous les enfants recevant un versement de 8 000 $ reçoivent des services, ainsi que tous les enfants recevant des services d’ICI, aucun nouvel enfant ne pourra accéder à des services cette année et vous mettez également l’avenir des enfants entre les mains de professionnels n’ayant pas les qualifications requises et ne relevant pas d’une réglementation actuellement. Selon vos documents, il suffit de disposer d’une vérification des antécédents pour travailler auprès de personnes vulnérables, et n’importe qui peut être analyste agréé en comportement dans cette province. C’est une question qu’il faudrait étudier. Merci.

Ministre Coteau

Donc, 190 millions de dollars était le – revenons quelques années avant que nous fassions un investissement comme l’année dernière, il y a un an et demi. Cela représentait effectivement 190 millions de dollars minimum consacrés aux services en matière d’autisme en Ontario. Nous avons ajouté un supplément de 100 millions de dollars en moyenne par an, soit 500 millions sur cinq ans. Donc cela représente une augmentation d’un tiers de l’investissement. À présent, l’hypothèse selon laquelle seuls 3 000 jeunes peuvent en bénéficier est fondée sur l’hypothèse selon laquelle tout le monde reçoit des services intensifs. Ce n’est pas nécessairement le cas. Certains jeunes peuvent avoir besoin de quelques heures par semaine. D’autres peuvent avoir besoin de 25 heures par semaine. Il y a donc des variations au sein du système. Dire que seuls 3 000 bénéficieraient des 192; le premier problème est que ce n’est pas 192 ou 194 ou peu importe le chiffre que vous avez donné. Il s’agit de 100 millions de plus en moyenne, 500 millions sur une période de cinq ans. Donc cela représente une augmentation immédiate d’un tiers de la capacité. Puis, la deuxième hypothèse est que tout le monde reçoit des services intensifs. Il y a des personnes qui accèdent au système, et je rencontre beaucoup de familles chez lesquelles un jeune reçoit une ou deux unités pendant quelques mois. Cela peut être quelques heures par semaine puis il n’a plus besoin de ces services de nouveau. Cela dépend des enfants. Et une chose que j’ai apprise concernant l’autisme est que chaque personne est différente et que les besoins sont très différents. Et c’est pour cela que le processus d’évaluation et l’allocation du nombre d’heures correspondant au besoin sont si importants. Merci, Erik.

Erik

Dana, merci beaucoup pour cette question. Nous accueillons à présent Kim d’Ottawa qui a une question. Kim, vous nous rejoignez en direct. Allez-y, je vous en prie.

Kim

Bonsoir Monsieur le Ministre et Sarah. Merci de répondre à ma question. Voici ma question : je bénéficie actuellement du programme de 8 000 à 10 000 $ dans le cadre duquel nous recevons – en somme on procède au rapprochement de nos reçus. Nous touchons les 10 000 $ et ensuite nous ne recevons plus de fonds pour les quelques mois suivants de thérapie. Donc, ma question est : lorsque nous remettons ces nouveaux plans comportementaux accompagnés du nouveau plan financier, quand les fonds nous sont-ils alloués? Sont-ils alloués avant que la thérapie ait lieu ou devons-nous toujours procéder au rapprochement des reçus? Merci.

Sarah Hardy

Merci beaucoup pour votre question. Ce sera légèrement différent du programme 10 000 $ mais je crois que le principe selon lequel nous fonctionnons quoi qu’il arrive consiste à éviter l’interruption des services et nous ne voudrions pas que le versement des fonds compromette la continuité des services. Donc nous avons indiqué dans nos lignes directrices et dans le modèle de budget que les familles recevront une avance correspondant à trois mois du budget total établi par leur superviseur clinique. Vous disposerez ainsi de fonds pour ne pas avoir à les avancer. Erik.

Erik

Kim, merci beaucoup pour cette question. Nous accueillons à présent Karen de Peterborough qui a une question. Karen, vous nous rejoignez en direct. Bienvenue.

Karen

Bonsoir. La dernière personne qui a posé une question concernant le financement, donc les familles qui reçoivent le financement, juste pour clarifier, vont-elles continuer à le remettre au thérapeute et au thérapeute clinique principal, qui supervise le programme de leur enfant?

Ministre Coteau

Donc [inaudible]— oh, pardon. Je ne voulais pas vous couper la parole. Aviez-vous terminé de poser votre question?

Karen

Pas de problème. Je pense que j’avais fini.

Ministre Coteau

Entendu. Merci. Je vais donner la parole à Sarah mais il ne nous reste que quelques minutes, en réalité, peut-être trois ou quatre minutes tout au plus. Nous allons traiter le plus de questions possible le plus rapidement possible. Alors, Sarah.

Sarah Hardy

Actuellement, le financement va fonctionner de cette façon : le financement ira directement au parent qui aura ensuite la responsabilité de payer le fournisseur de services avec lequel il travaille. Je peux vous dire que nous recherchons des possibilités de fonctionner différemment, selon le choix des familles, et s’il y a des possibilités de fonctionner davantage par transfert électronique et/ou directement à vos fournisseurs, mais nous n’en sommes pas encore là. Pour le moment l’argent sera versé directement aux parents.

Ministre Coteau

Entendu, Erik. Continuons à répondre au plus grand nombre de questions possible. Merci.

Erik

Karen, merci. Nous avons une question de Sylvia de Woodbridge. Sylvia.

Sylvia

Bonsoir à toutes et à tous. J’aimerais poser une question concernant plus particulièrement des thérapies comme l’enseignement d’habiletés clés ou méthode PRT (Pivotal Response Training), le modèle d'intervention précoce de Denver, l’approche DIR Floortime (Developmental, Individual-differences, Relationship-based). Il s’agit de thérapies d’ACA fondées sur des données probantes, dont l’une a permis à mon fils [inaudible] avec la méthode PRT. Je me demande si ces thérapies sont financées par le POSA?

Ministre Coteau

Sarah.

Sarah Hardy

Oui. On ne peut pas répondre en un mot à cette question. Mais je pense que nous voulons être clairs sur un point : le POSA finance des services comportementaux fondés sur des données probantes. Et la semaine dernière, si vous avez écouté, nous avons eu quelques questions concernant la signification de l’expression « fondé sur des données probantes » et du terme « comportemental ». Donc « comportemental », quand on y réfléchit, désigne des services qui apprennent aux enfants l’usage de compétences dont ils ont besoin pour participer à la maison, à l’école et dans la communauté. Il existe une vaste gamme de services portant des noms différents et mettant en œuvre des méthodes différentes. Vous avez en avez cité quelques-uns qui peuvent être considérés comme des services comportementaux ou fondés sur le comportement. Un grand nombre de ces interventions sont fondées sur la science de l’ACA et il incombe à votre superviseur clinique, qui est considéré comme un expert de la science de l’ACA et qui est responsable de l’élaboration de votre plan comportemental, de comprendre ce qui est « fondé sur des données probantes ». C’est-à-dire quels services comportementaux se sont avérés efficaces, et il est de sa responsabilité de recommander les services qui s’imposent dans le cadre de votre plan comportemental. Ce n’est pas une réponse courte et c’est assurément un sujet complexe. Le domaine de l’autisme est en évolution constante. La recherche continue à progresser, mais c’est votre superviseur clinique, en tant qu’expert de la science de l’ACA, qui formulera ces recommandations.

Ministre Coteau

Erik, je pense que nous pouvons sans doute encore répondre à une ou deux questions, en fonction de la longueur de la question et de la réponse.

Erik

Nous pouvons passer à une autre question. Oui, elle nous est posée par Tara de Brampton. Tara, vous nous rejoignez en direct. Allez-y, je vous en prie.

Tara

Bonsoir. Je vais essayer d’être la plus brève possible. Mon fils reçoit actuellement des services auprès d’un fournisseur de financement direct. Et je me demande, entre chaque période de six mois, sont-ils placés sur une liste d’attente jusqu’à leur nouvelle évaluation?

Ministre Coteau

Sarah, connaissez-vous la réponse à cette question, concrètement.

Sarah Hardy

Pardon, pourriez-vous répéter la question?

Ministre Coteau

Oui, on entend mal [interférences].

Tara

En fait—

Sarah Hardy

Ça coupe un peu.

Tara

Oh, s’ils sont évalués tous les six mois par le fournisseur de financement direct, y a-t-il une période d’attente entre les périodes de thérapie?

Ministre Coteau

Il ne doit pas y avoir d’interruption des services. Dans le cadre du nouveau programme, une fois que vous en bénéficiez, il doit y avoir une continuité des services sans interruption. C’est l’approche que nous avons choisie. Sarah, voulez-vous ajouter quelque chose?

Sarah Hardy

Oui, la seule autre chose que je voudrais ajouter est que nous avons supprimé le concept de retrait. Donc, une fois que vous êtes intégré au POSA, vous y êtes pour de bon. Il y aura des périodes durant lesquelles votre enfant travaille activement dans le cadre de son plan comportemental et de ses services comportementaux. Et puis, il y aura des périodes au cours desquelles votre enfant maintiendra les compétences qu’il a acquises dans son milieu habituel. Donc, il y a différentes périodes d’intervention et votre superviseur clinique travaillera en collaboration avec vous pour définir ces périodes et comment les identifier, et évidemment avec l’appui d’un préposé aux services de soutien à la famille. Si de nouveaux besoins ou de nouvelles difficultés se présentent, c’est à cette personne que vous devez vous adresser pour en discuter.

Ministre Coteau

Entendu, Erik. Je crois que ce sera la dernière question. J’aimerais simplement dire quelques mots avant que nous terminions. Tout d’abord, je veux vous remercier, Erik, pour avoir animé le forum ce soir. Je veux remercier Sarah et l’ensemble de son équipe pour tout le travail qu’ils ont accompli pour que nous puissions parvenir à ce que nous avons réalisé au cours des deux dernières séances. Il y a eu près de mille inscriptions. Pour moi, nous avons fait des progrès considérables. Nous avons un dialogue très productif et constructif sur la façon d’optimiser les chances de réussite des jeunes. Je veux m’excuser pour toutes les personnes qui sont en ligne actuellement et qui n’ont pas pu poser leur question, mais vous pouvez vous rendre sur le site ontario.ca/autisme pour obtenir des réponses à toute autre question et vous pouvez également communiquer avec le ministère. Je vous suggère de suivre le compte Twitter du ministère. Faites une recherche de mon nom ou du programme des services en matière d’autisme, allez sur notre site Web et restez connectés. Dans le cadre de notre travail visant à garantir que les jeunes obtiennent les services les plus adaptés à leurs besoins, nous suivrons la mise en œuvre de ce programme. Nous allons poursuivre nos échanges à l’échelon provincial de façon à pouvoir continuer à construire le meilleur programme du pays et d’Amérique du Nord. Je voudrais simplement redonner la parole à Sarah pour qu’elle puisse conclure, mais je veux de nouveau remercier les parents pour tout, ainsi que les intervenants et toutes les personnes en ligne ce soir. Nous n’aurions pas pu y arriver sans vous et nous allons tout faire pour vous puissiez être fiers de ce programme.

Sarah Hardy

Je voudrais aussi simplement vous remercier pour votre temps. Comme je l’ai dit au début de ce forum, cela a vraiment été un privilège et c’est un honneur d’être là aux côtés du ministre pour répondre à vos questions. J’ai beaucoup appris au cours des quelques dernières années lors de la conception du Programme ontarien des services en matière d’autisme et j’ai appris le plus de choses grâce à vous, à vos expériences, à votre franchise, à votre action en faveur de cette cause. Donc, je vous remercie infiniment. Je crois que le nouveau programme est le fruit d’un processus de conception collectif, qui s’enrichit des perspectives et des voix de la communauté au sens large. C’est quelque chose dont je suis très fière, et je suis très fière d’y prendre part. Donc, merci infiniment. Erik.

Erik

Merci encore à toutes et à tous d’avoir été avec nous pour ce forum téléphonique provincial du ministère des Services à l’enfance et à la jeunesse sur le Programme ontarien des services en matière d’autisme. Nous étions en direct avec le ministre des Services à l’enfance et à la jeunesse, Michael Coteau, et bien sûr également Sarah Hardy, la directrice de l’Équipe du Projet de mise en œuvre du Programme ontarien des services en matière d’autisme. Si vous avez d’autres questions concernant le Programme ontarien des services en matière d’autisme, vous pouvez consulter le site Web ontario.ca/autisme ou communiquer avec Service Ontario en composant le 1 888 284-8340 – je répète 1 888 284-8340 – pour obtenir les coordonnées de votre guichet unique ou du bureau régional du ministère des Services à l’enfance et à la jeunesse dans votre zone. Merci encore d’avoir été avec nous ce soir, passez une bonne soirée.